• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M357
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le taux de participation national au programme de dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) stagne depuis 2008. L'objectif de notre étude est de déterminer l'implication du médecin généraliste (MG) dans le DOCS afin d'évaluer s'il serait un acteur impliqué ou un frein à la participation des femmes ciblées. Méthode : Enquête transversale, semi-qualitative : Un questionnaire comportant 11 items a été adressé mi-septembre 2014, par envoi postal, aux MG du département du Nord avec retour postal anonymisé et collection des réponses jusque fin décembre 2014. Les réponses ont été numérisées dans un tableau Excel. Résultats : Sur 2587 MG identifiés dans le département du Nord, 870 (34%) ont envoyé une réponse dont 856 ont été jugées exploitables. L'étude des réponses objective des connaissances imparfaites sur le DOCS chez les MG : 66% connaissent la tranche d'âge des femmes visées, 54% estiment qu'il existe des critères d'exclusion au DOCS et 65% jugent qu'il existe actuellement des inconvénients au DOCS. Nous avons considéré ces critères comme les connaissances « générales » à avoir sur le DOCS. Seuls 246 MG (29%) ont l’ensemble de ces connaissances. Parallèlement, 700 MG (82%) s'estiment impliqués dans le DOCS et 451 MG (51%) souhaiteraient une meilleure formation ou une meilleure communication avec la structure responsable du DOCS. Ce point est positif puisqu'il situe le MG comme un intervenant actif du dépistage, en quête d’une meilleure information. Conclusion : Les MG ont probablement perçu l'évolution de leur rôle, mais avec une difficulté à suivre l'évolution des connaissances. Le MG ne se situe plus comme un incitateur mais comme un informateur. Ce rôle est d'autant plus complexe que l'information à délivrer l'est également et que cette information n'est pas maîtrisée pour une majorité des MG.

Résumé traduit

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