• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Neurologie
• Identifiant : 2015LIL2M356
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La migraine est une pathologie chronique fréquente et invalidante ayant un fort impact socio-économique. Le système nerveux autonome (SNA) est perturbé chez le migraineux mais aussi dans l’anxiété et la dépression qui sont des comorbidités fréquentes de la migraine. Il existe différentes méthodes d’évaluation de l’activité du SNA comme la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) avec différentes méthodes de mesure comme l’Analgesia Nociception Index (ANI). Ce nouvel indice, initialement utilisé pour monitorer la douleur chez le patient anesthésié, reflète l’activité du tonus parasympathique par l’analyse des fluctuations de haute fréquence de la fréquence cardiaque. L’objectif de notre étude était de comparer l’ANI au repos et en réponse à une stimulation sympathique chez le migraineux et de le comparer à des patients non migraineux. Méthode : Cette étude pilote, cas-témoins, monocentrique, interventionnelle a évalué l’ANI ainsi que les énergies spectrales de haute fréquence (HF) et de basse fréquence (LF) au repos et 1, 2, 3 et 5 minutes après une stimulation sympathique (passage brutal de la position allongée à la position assise). Résultats : Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les 2 groupes pour les valeurs médianes de l’ANI, les valeurs médianes de HF et de BF au repos et à 1, 2, 3 et 5 minutes. Cependant en analyse en sous-groupe nous avons mis en évidence une différence significative de la valeur médiane de l’ANI à 5 minutes du lever par rapport à l’ANI basal (p < 0.05) chez les patients migraineux, signifiant une absence de retour complet à l’état de base. Conclusion : Nous observons une différence dans la récupération du tonus vagal de base après une stimulation sympathique chez le migraineux témoignant d’un probable manque de flexibilité du système parasympathique chez le migraineux. Ce manque de flexibilité semble être une piste intéressante pour expliquer la fréquence élevée des comorbiditées anxieuses, dépressives et cardiovasculaires chez le migraineux.

Résumé traduit

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