Titre original :

Etat dépressif après syndrome coronarien aigu à long terme : suivi de patients hospitalisés aux soins intensifs cardiologiques de Lille entre 2010 et 2011

Mots-clés en français :
  • syndrome coronarien aigu
  • dépression
  • réadaptation

  • Syndrome coronarien aigu
  • Syndrome coronarien aigu
  • Dépression nerveuse
  • Cardiaques -- Réadaptation
  • Syndrome coronarien aigu
  • Syndrome coronarien aigu
  • Trouble dépressif
  • Syndrome coronarien aigu
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M355
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie coronarienne et la dépression sont deux problèmes majeurs de santé publique. Les deux pathologies sont liées d’après plusieurs études récentes. La survenue d’une dépression après un syndrome coronarien aigu semble être un facteur de mauvais pronostic. Objectif : Déterminer la prévalence et les facteurs associés de la dépression 4 ans après un syndrome coronarien aigu. Méthode : Enquête descriptive par consultation de dossiers de 229 patients hospitalisés aux soins intensifs cardiologiques du CHRU de Lille en 2010 et 2011 puis par contact téléphonique 4 ans après la survenue de leur syndrome coronarien aigu. L’état dépressif était évalué par l’échelle « Hospital and Anxiety Depression scale ». Résultats : 171 réponses ont été obtenues soit un taux de participation de 75%. L’âge moyen est de 65 ± 14 ans avec 30% de femmes. Le taux de décès à 4 ans est de 25%. 43% des patients avaient bénéficié d’une réadaptation cardiovasculaire. Les patients bénéficiaient d’un suivi cardiologique annuel dans 94% (88- 97) des cas. Ils prenaient un traitement optimal selon la HAS pour 76% d’entre eux La prévalence de l’état dépressif après un SCA est de 32% (25-40) dans notre échantillon. L’état dépressif est associé au sexe féminin, à l’absence de réadaptation cardiovasculaire et à l’absence d’activité physique régulière. Aucune différence significative n’a été retrouvée concernant le risque de décès, l’arrêt du tabagisme, le suivi cardiologique et les modifications des habitudes diététiques entre les patients en état dépressif et les autres. Seuls 30% des patients dépressifs étaient traités de façon médicamenteuse. Conclusion : La survenue d’une dépression après un syndrome coronarien aigu est fréquente. La participation à un programme de réadaptation cardiovasculaire ainsi que l’activité physique permettraient de diminuer son incidence. Elle est probablement sous-évaluée et semble sous-traitée. Il semble donc nécessaire de la dépister le plus tôt possible et de la traiter efficacement.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Ennezat, Pierre-Vladimir

AUTEUR

  • Dubus, Jérémy
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre