Titre original :

Oedèmes papillaires : analyse clinique et indications de l’imagerie cérébrale : à propos de 48 cas

Mots-clés en français :
  • oedème papillaire
  • imagerie cérébrale
  • névrite optique
  • HTIC

  • Disque du nerf optique
  • Oeil -- Échographie
  • Oeil -- Maladies
  • Névrite optique
  • Oedème papillaire
  • Druses de la papille optique
  • Neuroimagerie
  • Névrite optique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2015LIL2M351
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les ophtalmologues sont souvent en première ligne dans le diagnostic des oedèmes papillaires (OP). Toute la difficulté de la prise en charge réside dans le diagnostic étiologique. Les examens complémentaires doivent donc être ciblés et raisonnés afin de ne pas méconnaitre une pathologie grave mais aussi afin de ne pas réaliser d’examens inutiles et coûteux, en particulier l’imagerie cérébrale. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée de janvier 2012 à avril 2015 au CHRU de Lille sur des patients avec une découverte d’OP lors d’une consultation aux urgences ophtalmologiques. Les patients inclus avaient tous bénéficié d’une imagerie cérébrale puisqu’ils étaient recrutés à partir du logiciel radiologique Illuminate In Sight®. Une répartition en deux groupes selon qu’il s’agissait d’une HTIC ou non, a été réalisée. Résultats : Quarante-huit patients ont été inclus. L’âge moyen était de 35,9 ± 18,6 ans et il y avait 60% de femmes. Soixante-dix neuf pour cent des patients consultaient suite à une baisse d’acuité visuelle. L’OP était bilatéral dans 62% des cas. L’examen le plus réalisé était le champ visuel (64,6% des patients). L’échographie oculaire mettait en évidence des calcifications évoquant des drusen papillaires dans 4 cas d’OP de découverte fortuite. Les étiologies étaient nombreuses, la plus fréquente étant l’HTIC idiopathique (24%) tandis qu’une HTIC secondaire était présente dans 12,5% des cas. Il s’agissait d’un faux OP pour 13% des patients. Une IRM cérébrale était réalisée chez 44 patients et était normale dans 50% des cas. Dix-sept patients ont été inclus dans le groupe HTIC et 29 dans le groupe non-HTIC. L’OP était bilatéral dans 100% des cas du groupe HTIC et dans 40% des cas du groupe non-HTIC (p=0,0006). Dans le groupe HTIC, l’acuité visuelle était diminuée dans 23,5% des cas contre 65,5% dans le deuxième groupe (p=0,006). Les autres variables n’étaient pas significatives. Conclusion : L’IRM cérébrale a toute sa place dans le cadre du bilan d’un OP bilatérale du fait du risque d’HTIC secondaire retrouvé dans plus de 12% des cas de notre série. Devant un OP de découverte fortuite sans signes cliniques, il est important de réaliser une échographie du nerf optique à la recherche de drusen papillaires avant de prescrire une imagerie cérébrale, afin de limiter les coûts de nos prises en charge. Il est également primordial d’éliminer un OP de cause vasculaire avant toute demande d’imagerie cérébrale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Jullien-Henry, Marilyne
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