Titre original :

Lymphoproliférations post transplantation en rechute et réfractaires : caractérisation, traitements et facteurs pronostiques : intérêt de l’90Y-ibritumomab tiuxetan

Mots-clés en français :
  • Lymphoproliférations post-transplantation
  • rechute
  • réfractaires
  • traitements
  • facteurs pronostiques
  • radioimmunothérapie

  • Transplantation (chirurgie)
  • Syndromes lymphoprolifératifs
  • Syndromes lymphoprolifératifs
  • Survie (médecine)
  • Transplantations
  • Complications postopératoires
  • Recidive
  • Syndromes lymphoprolifératifs
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2015LIL2M285
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2015

Résumé en langue originale

Les lymphoproliférations post transplantations (LPT) constituent un ensemble d’hémopathies lymphoïdes survenant chez les patients transplantés d’un organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques. De nombreux travaux se sont intéressés au traitement de première ligne des LPT de haut grade mais très peu de données sont actuellement disponibles pour la prise en charge des patients réfractaires ou en rechute. L’objectif de notre travail était de 1. Caractériser les patients porteurs de lymphoproliférations post transplantation malignes en rechute ou réfractaires en France 2. Identifier les facteurs pronostiques de survie sans rechute et de mortalité liée à une infection 3. Etudier l’efficacité des traitements de rechute. Quatre vingt quinze patients éligibles ont été sélectionnés issus de 13 centres hospitaliers français et traités entre 1990 et 2015. L’âge médian des patients était de 51.7 ans et la population était composée de 63% d’hommes. Une majorité de patients étaient transplantés rénaux (61%). Quatre-vingt un pourcent des LPT étaient de type monomorphe, 71% de type diffus à grandes cellules B et 50% étaient associés à l’EBV. A la rechute, 69% des patients avait un score IPI ≥2, 16% une atteinte cérébrale, et 18% au moins deux atteintes viscérales. Le suivi médian de l’ensemble de la cohorte était de 8.8 mois et 59% des patients sont décédés. La médiane de survie sans progression (PFS) était de 6.5 mois. Les facteurs de mauvais pronostiques pour la PFS étaient le phénotype de type plasmocytome (HR=60.8, p=0.0045) et un nombre d’atteintes viscérales ≥2 (HR=3.3, p=0.0018) et l’atteinte du greffon était de bon pronostique (HR=0.312, p=0.046). Les patients de sexe féminin avait un risque de décès secondaire à une infection diminué (HR=0.467, p=0.038), et les patients avec un taux de LDH élevés à la rechute avaient un risque augmenté de décès sur infection (HR=2.724, p=0.018). L’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques augmentait significativement la PFS chez les patients atteints d’un LPT de type B non hodgkinien (p=0.035). Enfin la radioimmunothérapie a permis d’obtenir 50% de rémissions complètes à long terme chez 8 patients non éligibles ou réfractaires à la chimiothérapie. Les facteurs pronostiques retrouvés permettent d’identifier précocement des patients nécessitant une intensification thérapeutique et ceux à risque de complications infectieuses sévères pour lesquels une décrémentation thérapeutique doit être privilégiée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Morschhauser, Franck

AUTEUR

  • Rossignol, Julien
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