Titre original :

Intérêt de l'épreuve fonctionnelle à l'exercice dans la prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses

Mots-clés en français :
  • Epreuve fonctionnelle à l'exercice
  • pneumopathies interstitielles diffuses
  • aptitude aérobie
  • échanges gazeux

  • Pneumopathie infiltrante diffuse
  • Appareil respiratoire -- Exploration fonctionnelle
  • Épreuve d'effort
  • Pneumopathies interstitielles
  • Prise en charge de la maladie
  • Épreuve d'effort
  • Tests de la fonction respiratoire
  • Échanges gazeux pulmonaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2015LIL2M273
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'épreuve fonctionnelle à l'exercice (EFX) n'est pas recommandée dans l'approche globale d'une pneumopathie interstitielle diffuse (PID), cependant ses apports sont variés. L'objectif était d'étudier l'intérêt réel de l'EFX dans la prise en charge des PID. Méthode : Nous avons inclus de façon prospective des patients qui étaient atteints de PID et qui avaient réalisé une EFX incrémentale, lorsqu'ils étaient pris en charge en Hôpital de Jour de Pneumologie au CHRU de Lille. Des explorations fonctionnelles respiratoires et un test de marche de six minutes étaient également réalisés. Les intérêts attendus et réels de l'EFX étaient relevés. Résultats : 103 patients ont été inclus dont 40 femmes, l'âge moyen était de 55 ans. Les étiologies des PID étaient variées : sarcoïdose (n = 40), PID idiopathiques, PID sur connectivite, histiocytose langerhansienne, PID inclassable. Aucun événement indésirable n'est survenu. La VO2 était en moyenne à 70 % de la valeur prédite, le gradient moyen à 36,6 mmHg. L'EFX avait un intérêt dans 84 % des cas. Le retentissement de la PID était mal évalué par les explorations de base chez 33 % des patients, sur la réduction de l'aptitude aérobie ou les anomalies des échanges gazeux. L'EFX aidait à la décision thérapeutique dans 23 % des cas, en particulier chez les sujets atteints de sarcoïdose. Elle guidait la faisabilité d'une biopsie pulmonaire chirurgicale (11 %) ou d'une réhabilitation respiratoire (8 %) et en personnalisait la prescription. Elle permettait le diagnostic des comorbidités fréquentes : déconditionnement (16 %), syndrome d'hyperventilation (8 %), pathologie cardiovasculaire (4 %) ; le diagnostic de ces comorbidités permettait une prise en charge spécifique susceptible d'améliorer le patient sans modifier le traitement de la PID. Conclusion : Le recours à l'EFX est probablement insuffisant dans notre prise en charge des PID. Nous proposons la réalisation systématique d'une EFX au diagnostic de la PID, en cas d'aggravation de la dyspnée, et avant réhabilitation respiratoire ou biopsie pulmonaire chirurgicale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Wallaert, Benoît

AUTEUR

  • Lohbrunner, Agnès
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