Titre original :

Symptomatologie dysfonctionnelle après chirurgie orthognathique : rôle du polymorphisme des gènes ACTN3, ENPP1, ESR1, PITX1 et PITX2

Mots-clés en français :
  • Chirurgie orthognathique
  • dysfonction de l’articulation temporomandibulaire
  • polymorphismes nucléotidiques
  • ESR1
  • ENPP1

  • Dents -- Malformations
  • Maxillaires
  • Face
  • Appareil manducateur
  • Articulation temporo-mandibulaire
  • Polymorphisme génétique
  • Difformités dento-faciales
  • Malocclusion dentaire
  • Procédures de chirurgie orthognathique
  • Troubles de l'articulation temporomandibulaire
  • Troubles de l'articulation temporomandibulaire
  • Polymorphisme de nucléotide simple
  • Récepteur alpha des oestrogènes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2015LIL2M211
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2015

Résumé en langue originale

CONTEXTE : La chirurgie orthognathique a des conséquences morpho-fonctionnelles en impliquant des modifications des articulations temporomandibulaires. Néanmoins, le bénéfice articulaire de cette chirurgie n’est pas constant. Parmi les facteurs prédictifs d’une mauvaise réponse articulaire, le sexe féminin, la classe II ou encore l’hyperdivergence ont récemment été identifiés. Aucun facteur génétique n’a cependant été évoqué. L’objectif de cette étude était d’identifier les polymorphismes nucléotidiques (SNP) associés à la réponse symptomatologique dysfonctionnelle après chirurgie orthognathique. METHODE : 120 patients consécutifs présentant une dysmorphose dento-maxillo-faciale ont été inclus dans cette étude prospective, chacun devant par la suite bénéficier d’une prise en charge orthodontico-chirurgicale. Un prélèvement salivaire à visée génétique était réalisé au moment de l’inclusion. La réponse à un questionnaire validé relatif aux douleurs et fonctions de l’appareil manducateur était recherchée en préopératoire et à un an postopératoire. Treize SNP de gènes d’intérêts ont été testés. Leur association avec l’aggravation du score postopératoire et la présence d’un score significativement élevé a été étudiée. RESULTATS : Aucun SNP n’est associé statistiquement à un score postopératoire significativement élevé. Le SNP rs1643821 du gène ESR1 était associé à l’aggravation du score postopératoire de façon statistiquement significative (p=0,041). Le génotype AA représentait un facteur de risque de développer une aggravation symptomatologique en postopératoire par rapport aux deux autres génotypes (OR=4,176, IC95%[1,198;14,566], p=0,028). Le SNP rs858339 du gène ENPP1 était associé au score préopératoire (p=0,014). Le génotype TT représentait un facteur protecteur face aux dysfonctions de l’appareil manducateur (DAM) (OR=0,286, IC95%[0,111;0,735], p=0,008). Réciproquement, le génotype hétérozygote AT représentait un facteur de risque de DAM par rapport au reste de la population (OR=3,910, IC95%[1,526;10,021], p=0,003). Néanmoins, les faibles effectifs dans les groupes AA doivent nous faire relativiser ces valeurs de p concernant le rs858339. CONCLUSION : Le SNP rs1643821 du gène ESR1 est associé à l’aggravation dysfonctionnelle postchirurgicale. Le SNP rs858339 du gène ENPP1 est associé aux DAM dans une population de sujets présentant une dysmorphose dento-maxillo-faciale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Raoul, Gwénaël

AUTEUR

  • Nicot, Romain
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