Titre original :

Comparaison de la néphrectomie partielle à la néphrectomie élargie pour les cancers à cellules rénales cT2a : survie globale et résultats oncologiques

Mots-clés en français :
  • Néphrectomie partielle
  • cancer du rein
  • > 7 cm
  • T2

  • Rein
  • Néphrectomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs du rein
  • Néphrectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Tumeurs du rein
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2015LIL2M166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La néphrectomie partielle (NP) est recommandée en première intention pour les tumeurs du rein de stades cT1. Sa place est débattue pour les stades cT2 en raison du manque de preuve d’un bon contrôle carcinologique. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats de la NP et de la néphrectomie élargie (NE) dans les stades cT2a (7,1 à 10cm) sur la survie globale et les résultats oncologiques. Méthode : Une étude rétrospective multicentrique internationale était menée à partir de bases de données de 15 centres. Tous les patients d’âge ≥ 18 ans ayant bénéficié d’un traitement chirurgical pour un CCR localisé de stade cT2a entre 2000 et 2014 étaient inclus. La comparaison entre NP et NE était effectuée après ajustement par score ASA et par score de propension tenant compte des facteurs de confusion prédéfinis : âge, sexe, taille tumorale, stade pT de la classification TMN, type histologique, grade de Führman. Des modèles de Cox et de Fine-Gray étaient réalisés pour analyser la survie globale (SG), la survie spécifique (SSp) et la survie sans récidive (SSR). Résultats : Au total, 267 patients étaient inclus. L’âge médian était de 62 ans (51-70), le sexratio était d’une femme pour deux hommes. Le score ASA était ≥3 et le score ECOG ≥1 chez 16,99% (n=35) et 31,69% (n=58) des patients respectivement. Une NE et une NP étaient réalisées chez 66% (n=176) et 34% (n=91) des patients. Les NP étaient réparties en 62,6% (n=57) indications électives et 37,4% (n=34) impératives. Les carcinomes à cellules claires représentaient 74,2% (n=198) des types histologiques. Un stade pT3a et un haut grade de Führman (3 ou 4) étaient retrouvés dans 41,95% (n=112) et 60,16% (n=157) des cas. Après un suivi médian de 24 mois, on notait 28 (10,49%) décès, dont 17 (6,37%) liés au cancer, et 50 (18,7%) récidives locale ou métastatique. La SG à 3 et 5 ans était de 93,6% et 78,7% dans le groupe NP et de 88,0% et 76,2% dans le groupe NE. La SSp à 3 et 5 ans était de 95,4% et 80,2% dans le groupe NP et de 91,0% et 85,0% dans le groupe NE. Aucune différence significative entre les deux groupes n’était retrouvée après ajustement sur le score de propension pour la SG (HR 0,87, IC 0,37-2,05, p=0,75), la SSp (HR 0,52, IC 0,18-1,54, p=0,24) et la SSR (HR 1,02, IC 0,50-2,09, p=0,96). Conclusion : Les résultats de la NP sont équivalents à la NE pour la SG, la SSp et la SSR. Le risque de récidive semble davantage lié aux facteurs pronostiques qu’à la technique chirurgicale. La décision de NP devrait dépendre de sa faisabilité technique plutôt que de la taille tumorale, aussi bien en situation élective qu’impérative.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Flamand, Vincent

AUTEUR

  • Reix, Boris
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