Titre original :

Comment les médecins spécialistes du CHRU de Lille se prennent en charge lorsqu’ils sont eux-mêmes confrontés à un problème de santé ?

Mots-clés en français :
  • santé médecins CHRU de Lille
  • médecin malade
  • auto-prescriptions

  • Hôpitaux -- Personnel médical
  • Continuité des soins
  • Automédication
  • Médecins hospitaliers
  • Attitude envers la santé
  • Continuité des soins
  • Automédication
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M350
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2015

Résumé en langue originale

Beaucoup d’études se sont intéressées à la santé des médecins généralistes mais peu s’intéressent à la santé des médecins hospitaliers, plus précisément dans un CHRU. Cette étude a cherché à comprendre « comment les médecins hospitaliers du CHRU de Lille se prennent en charge lorsqu’ils sont eux-mêmes confrontés à un problème de santé ». Méthode : C’était une étude qualitative faite par entretiens semi-dirigés. Un guide d’entretien était réalisé au préalable. L’échantillon était composé de 9 médecins du CHRU de Lille. Les données recueillies étaient anonymes. Résultats : Plus de la moitié des médecins interrogés étaient déclarés comme leur propre médecin traitant. La grande majorité des médecins se sont auto diagnostiqués leur problème de santé. La totalité des médecins avaient recours à l’auto-prescription. Tous les médecins avaient dû consulter un confrère, de préférence un ami. Un bon nombre affirmait que certains avis de spécialistes étaient pris sans examen clinique. L’avantage de travailler au CHRU était la facilité d’obtention des consultations avec un confrère spécialiste et le court délai d’obtention d’un examen complémentaire. Quelques médecins se plaignaient des sous-effectifs dans les services et donc prenaient très peu d’arrêts de travail. Un petit nombre de médecins faisaient part de leur crainte du non-respect du secret médical, en raison de leur notoriété. Une bonne partie était satisfaite par sa prise en charge. Par rapport à la population générale, les avis étaient partagés, quant à savoir s’ils pensaient être aussi bien pris en charge. Près de la moitié avouait n’être pas allé à la médecine du travail malgré les convocations. Conclusion: La grande majorité des médecins du CHRU de Lille tentaient de gérer leur maladie seuls dans un premier temps. Ils continuaient à travailler malgré la maladie. Ils consultaient rarement la médecine du travail.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Abou Kais, Rami
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