Titre original :

Comment les médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais prennent-ils en charge leurs problèmes de santé ?

Mots-clés en français :
  • attitude envers la santé
  • autoprescription
  • auto-prise en charge
  • médecine générale libérale

  • Médecins généralistes
  • Continuité des soins
  • Automédication
  • Médecins généralistes
  • Attitude envers la santé
  • Continuité des soins
  • Automédication
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M347
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2015

Résumé en langue originale

Selon l’atlas de démographie médicale 2015, 26% des médecins spécialistes en médecine générale (MG) sont âgés de plus de 60 ans, susceptibles de partir à la retraite d’ici 2020. Il était et reste indispensable que les médecins en exercice soient dans le meilleur état de santé possible pour prodiguer leurs soins. L’étude a cherché à explorer la façon dont les MG du Nord-Pas-De-Calais (NPDC), exerçant en libéral, se prenaient en charge lorsqu’ils étaient eux-mêmes confrontés à un problème de santé. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de médecins généralistes du NPDC. Les verbatims obtenus ont été analysés à l’aide du logiciel QSR NVIVO10®. Résultats : 12 médecins ont été inclus de juillet 2014 à mars 2015. L’analyse a révélé une prise en charge (PEC) très souvent auto-administrée, une auto-déclaration de médecin traitant majoritaire et la pratique massive de l’autoprescription médicamenteuse. Les MG avaient une opinion plutôt négative de leur auto-PEC mais paradoxalement ne souhaitaient pas forcément la modifier. Ils consultaient des confrères spécialistes quand ils le jugeaient nécessaire, mais souvent « entre deux portes » et sans réel suivi ultérieur. Ils relataient des difficultés psychologiques à s’avouer malades, à confier leur santé, craignaient des répercussions délétères de leur problème de santé sur leur activité libérale, et fustigeaient un système de protection sociale obligatoire qu’ils trouvaient insécure et insuffisant. Ils exprimaient des attentes d’amélioration de ce système de prévoyance, souhaitaient bénéficier d’une médecine du travail mais aussi d’une plus grande solidarité confraternelle. Conclusion : L’étude a montré que les MG libéraux étaient en difficulté pour la PEC de leurs problèmes de santé, mais qu’ils font des propositions pour l’améliorer, afin d’optimiser les soins aux patients. Une étude quantitative pourrait étudier ces mesures et leur possibilité de mise en oeuvre.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Machuelle, Laure
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