Titre original :

Prescriptions anticipées dans la prise en charge d'une dyspnée survenant chez un patient en situation palliative à domicile

Mots-clés en français :
  • Soins palliatifs
  • prescriptions anticipées
  • dyspnée
  • médecine générale

  • Dyspnée
  • Soins palliatifs
  • Dyspnée
  • Médicaments - Prescription
  • Médecins généralistes
  • Infirmiers libéraux
  • Dyspnée
  • Prise en charge de la maladie
  • Soins palliatifs
  • Services de soins à domicile
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M349
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les prescriptions anticipées sont recommandées en soins palliatifs afin d'apporter un traitement adapté et rapide pour un symptôme gênant susceptible d'apparaitre ou de s'aggraver. Elles semblent cependant être peu utilisées dans la dyspnée. Méthode : Au travers d'un questionnaire adressé d'une part à des médecins généralistes et d'autre part à des infirmiers libéraux du Nord-Pas-de-Calais, nous nous sommes intéressés aux éléments freinant ou favorisant ces prescriptions anticipées et ceci spécifiquement dans la prise en charge de la dyspnée à domicile. Résultats : 90 médecins et 86 infirmiers ont répondu à notre étude. La grande majorité a déjà eu une expérience de prescriptions anticipées, notamment pour la douleur (91% des médecins et 83% des infirmiers), l'anxiété et la constipation. Expérience plus faible pour la dyspnée (42% des médecins et 26% des infirmiers). 56.7% des médecins et 100% des infirmiers évoquent la possibilité d'un refus de ces prescriptions, principalement en cas de mauvaise compréhension de la famille, manque de temps ou par crainte d'une détresse respiratoire secondaire à l'administration de morphine. La connaissance entre les intervenants (médecin et infirmier), l'information au patient et sa famille et un avis spécialisé en soins palliatifs sont, au contraire, des éléments favorisant voire indispensables. L'initiation du traitement est considérée comme faisant partie des compétences infirmières pour 87% des médecins et 91% des infirmiers mais un peu plus de 60% de ceux-ci estiment que le médecin doit être prévenu avant le début du traitement. Conclusion : La prise en charge de la dyspnée se heurte aux limites des prescriptions anticipées : cadre légal mal défini, évaluation difficile du symptôme, responsabilités professionnelles engagées sont autant d'obstacles à leur mise en oeuvre. La réalisation d'un projet de soin personnalisé et accessible à tout professionnel en capacité d'intervenir en urgence peut être une solution intermédiaire intéressante.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delcambre, Philippe

AUTEUR

  • Terrier-Pelletier, Elise
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