Titre original :

Etat des lieux concernant la décontamination digestive pour les intoxications médicamenteuses volontaires aux urgences adultes de Douai en 2013

Mots-clés en français :
  • Epuration digestive
  • intoxications médicamenteuses volontaires
  • service d’urgence adulte

  • Intoxication volontaire
  • Médicaments -- Toxicologie
  • Décontamination
  • Lavage gastrique
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Intoxication
  • Décontamination
  • Charbon de bois
  • Lavage gastrique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Assurance de la qualité des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M341
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2015

Résumé en langue originale

Objectif : Evaluer les pratiques actuelles de décontamination digestive concernant les intoxications médicamenteuses volontaires prises en charge dans un service d’urgences adulte en 2013, au regard des recommandations validées. Matériel et méthode : L’étude était réalisée sur un modèle observationnel, monocentrique et rétrospectif à type d’évaluation des pratiques, au centre hospitalier de Douai sur l’année 2013. Les patients inclus regroupaient l’ensemble des dossiers informatisés conclus comme « intoxication médicamenteuse volontaire » selon la CIM-10. Nous avons évalué et comparé les pratiques thérapeutiques des urgentistes concernant la décontamination digestive aux pratiques attendues par respect strict des référentiels internationaux en vigueur : le charbon était préconisé si le toxique est carbo-absorbable et dans l’heure suivant l’ingestion de substances à doses toxiques. Le lavage gastrique est utilisé si l’intoxication est d’un degré de gravité important, si le toxique n’est pas carbo-absorbable et dans l’heure suivant une intoxication. Une protection des voies aériennes était préconisée lors de troubles de conscience. Résultats : 576 patients ont été inclus dans l’étude. 156 épurations digestives (27%) ont été réalisées : 8% ont bénéficié du charbon activé seul, 11% d’un lavage gastrique seul et 8% d’un lavage gastrique associé au charbon activé. 20% des épurations digestives se sont déroulées dans l’heure suivant l’intoxication médicamenteuse, soit 35% des lavages gastriques avec ou sans charbon activé et 7% des épurations par charbon activé seul. 21% des patients ayant bénéficié d’une épuration digestive avait un état de conscience altéré. 397 dossiers (69%) possédaient l’ensemble des données requises, à savoir l’âge, le sexe, le délai d’intervention, les médicaments incriminés, l’état de conscience et le type d’épuration digestive réalisée. En suivant les référentiels validés, seuls 9% des patients auraient dû bénéficier d’une épuration digestive, 7 dossiers seulement étaient concordants sur le choix d’épuration digestive. Conclusion : Les procédures préconisées par les référentiels validés ne sont pas prises en compte dans l’arbre décisionnel et probablement peu ou pas connues par les urgentistes. La formation en toxicologie d’urgence, peu exploitée, pourrait permettre d’améliorer les prises en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hemar, Olivier

AUTEUR

  • Wymiens, Wesley
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