Titre original :

Etude rétrospective monocentrique d’une cohorte de patients porteurs d’un mésothéliome pleural malin traités de manière multimodale

Mots-clés en français :
  • mésothéliome pleural malin
  • pneumonectomie extrapleurale
  • pleurectomie décortication
  • histologie

  • Mésothéliome pleural
  • Pneumonectomie
  • Analyse par cohorte
  • Mésothéliome
  • Pneumonectomie
  • Morbidité
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2015LIL2M337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge du mésothéliome pleural malin (MPM) est complexe, depuis son diagnostic anatomopathologique jusqu’à son traitement. Dans le cadre d’un traitement multimodal, la procédure chirurgicale, pneumonectomie extrapleurale (PEP) ou pleurectomie/décortication (P/D), reste un sujet de controverses. Nos objectifs étaient de faire une analyse descriptive de la prise en charge multimodale des patients opérés à Lille, d’étudier la survie globale et ses paramètres associés, et de comparer les anatomopathologies initiales et finales. Matériels et méthodes : Notre étude incluait les patients présentant un MPM, opérés par PEP ou P/D en intention de traiter, entre 2000 et 2013 au C.H.R.U. de Lille. Les données étaient analysées de manière rétrospective à partir de leurs dossiers médicaux. Les courbes de survie étaient établies selon la méthode de Kaplan Meyer et comparées par le test du Log Rank. Résultats : Soixante-cinq patients ont été opérés par PEP (n=41) ou P/D (n=24), encadrées par une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante, et/ou une radiothérapie prophylactique ou hémithoracique. La morbidité postopératoire du groupe PEP et P/D était respectivement de 73% et 66% et la mortalité à J30 de la chirurgie du groupe PEP et P/D était de 12% et 4%. La survie sans progression était de 14 mois pour les deux groupes. La médiane de survie globale était de 21 mois (10-39) pour l’ensemble des patients, et de 16 mois (7-33) et 45 mois (19-55) respectivement pour le groupe PEP et le groupe P/D (p=0,0817). Une survie globale supérieure à 100 mois a été retrouvée chez 5 patients traités par PEP. Seul l’âge était significativement associé à la survie globale (p=0,0308). Le sexe féminin, un performans status égal à 0, le sous-type épithélioïde et un stade I-II semblaient être des facteurs associés à une meilleure survie. Le taux de discordance entre le sous-type histologique initial et final était de 17%. Conclusion : Au sein d’un traitement multimodal, les patients opérés par P/D présentaient une moindre morbi-mortalité et une survie globale plus élevée en comparaison à la PEP. Bien que ces deux opérations ne soient pas comparables, la PEP est donc progressivement délaissée au profit d’une chirurgie préservant le poumon (P/D) et associée à des traitements adjuvants systémiques (chmiothérapie), locaux-régionaux (radiothérapie) et peut-être également intrapleuraux plus efficaces, dans le futur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhalluin, Xavier

AUTEUR

  • Munck, Camille
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