Titre original :

La pose de voies veineuses centrales échoguidées en urgence : l'expérience du Centre Hospitalier de Lens

Mots-clés en français :
  • Voie veineuse centrale
  • échoguidage
  • repères anatomiques

  • Cathétérisme intraveineux
  • Échographie per-opératoire
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Voies veineuses centrales
  • Cathétérisme veineux central
  • Échographie interventionnelle
  • Service hospitalier d'urgences
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M327
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La supériorité de l'échoguidage, en termes de succès et de sécurité, concernant les accès vasculaires, est largement démontrée dans la littérature. Nous avons souhaité établir un état des lieux des techniques utilisées pour la pose des voies veineuses centrales (VVC) en urgence au centre hospitalier de Lens (CHL), pour ensuite évaluer le besoin de formation et le ressenti des médecins sur l'échoguidage. Après avoir répondu à ce besoin, nous avons étudié la qualité et l'impact de la formation. Méthode : Entre février et avril 2015, nous avons réalisé une étude épidémiologique, observationnelle, monocentrique descriptive de l'état des lieux des pratiques de pose de VVC dans les services des urgences et de réanimation du CHL. Un premier questionnaire a été soumis avant la formation via Google Forms et a étudié la perception des gestes échoguidés par les praticiens. Il a été envoyé par mail à tous les médecins posant des VVC. Un deuxième questionnait les médecins sur la qualité et l'impact de la formation reçue. Résultats : 49 tentatives de pose ont été effectuées chez 40 patients. 33% des VVC ont été insérées via les repères anatomiques (intervalle de confiance à 95% (IC95%) [20,36-47,66]). 84% des poses ont eu lieu en réanimation IC95% [69,8- 92,2]. Sous repères anatomiques, la voie d'abord sous-clavière était préférée dans 62% des cas, tandis que sous échoguidage, la voie jugulaire l'emportait à 76%. Nous avons observé 10% de complications (n=5). Dans le sous-groupe « repères anatomiques », le taux de complications représentait 25% contre 4% sous échoguidage. Les taux de réponse étaient de 61% pour le premier questionnaire et de 80,95% pour le second. 54,5% des répondants affirmaient privilégier la méthode par repères anatomiques. 95,5% (n=21 personnes (p)) étaient intéressées par une formation. Les freins à la pose des VVC aux urgences étaient le manque de temps à 73,3%, l'échographe peu disponible à 40%, le manque de formation et la difficulté de la technique à 26,7%. Tous les urgentistes ont admis que l'échographie serait un outil essentiel et 76,5% d'entre eux (n=13 p) aimeraient se former d'avantage. Conclusion : Les techniques de poses du CHL sont partagées. Le manque de formation est un des arguments avancés. La formation a été bénéfique, mais ne semble pas suffire. Afin d'obtenir un changement global des méthodes, il faut poursuivre la formation des médecins, d'autant plus qu'à l'avenir la place de l'échographie aux urgences sera primordiale.

Résumé traduit

Background : Regarding vascular access, literature largely demonstrates that ultrasound guidance (UG) techniques are safer and improve success. We wanted to make an inventory of insertion processes for central venous catheters (CVC) in emergency in Hospital of Lens (HL). This inventory aimed at evaluating the requirements in training and the feeling of doctors on UG techniques. After meeting this need, we wanted to study the quality and impact of the training. Method : Between February and April 2015, we carried out an epidemiological, observational, monocentric, descriptive study of the inventory of CVC insertions techniques performed in the emergency and resuscitation departments of the HL. Then, we have created two questionnaires with Google Form. The first one took place before training to study the perception of the doctors on UG techniques. It was mailed to every practitioner that used to set CVC. The second one, asked the practitioners about the quality and impact of the training they received. Results : 49 attempts of CVC insertions have been carried out among 40 patients. 33% of CVC were inserted with landmark methods (95% Confidence Interval (IC95%)[20,36-47,66]. 84% of the CVC insertions took place in resuscitation department (IC95% [69,8-92,2]. Under landmark methods, subclavian access was preferred in 62% of the cases, whereas UG jugular access was preferred in 76%. We observed 10% of complications (n=5) : In the sub-group « landmark methods » the complication rate was 25% versus 4% in the « UG » group. The answer rate was 61% for the first form and 80,95% for the second one. 54,5% of the 3 KLEIN Amélie Résumé people questioned preferred the landmark methods. 95,5% (n=21) would be interested in a training. The limits of the CVC insertion in the emergency department (ED) were : lack of time 73,3%, unavailability of the ultrasound machine 40% ; lack of training and difficulty of the technique 26,7%. All the emergency physicians admit that ultrasound will be an essential tool in the future and 76,5% of them would like to be trained more. Conclusion : Opinions differ among the HCL on the different CVC insertions techniques. The lack of training is one of the arguments. The provided training was beneficial but insufficient. In order to have a global change in the methods and because of future place, the ultrasound will take in ED, we need to proceed the physicians training.

  • Directeur(s) de thèse : Andregnette, Paul

AUTEUR

  • Klein, Amélie
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