• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
• Identifiant : 2015LIL2M321
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le psoriasis est associé à de nombreuses comorbidités, dont l’anxiété et la dépression. Leur dépistage est essentiel dans le cadre d’une prise en charge globale. En effet, l’anxiété et la dépression sont susceptibles d'aggraver le psoriasis. Elles sont également associées à une consommation de tabac et d’alcool, qui peut elle-même aggraver le psoriasis. L’objectif de ce travail était d’évaluer la prévalence d’un état anxieux ou dépressif chez ces patients. L’objectif secondaire était de rechercher les facteurs sociodémographiques et ceux liés à l’histoire du psoriasis, associés à un trait anxieux ou dépressif. Méthode : Étude épidémiologique, descriptive et transversale, incluant de manière consécutive les patients traités ou en attente de traitement par ciclosporine, méthotrexate ou biothérapie pour un psoriasis sévère, consultants ou hospitalisés dans le service de dermatologie du CHRU de Lille, entre mars 2012 et avril 2014. Chaque patient remplissait le questionnaire HADS. Deux scores étaient obtenus, l’un pour la dépression, l’autre pour l’anxiété. Un score ≥ 8 correspondait à une anxiété ou une dépression possible. Un score ≥ 11 correspondait à une anxiété ou une dépression probable. Pour la recherche de facteurs associés, nous avons retenu le score limite de 8. Résultats : 160 patients ont été inclus. L’âge médian était de 46 ans. Un tiers était des femmes. Le score PASI médian au temps t était de 5. Le score DLQI médian au temps t était de 5. La prévalence de l’anxiété possible et probable était respectivement de 56,9 % et 36,9 %. La prévalence de la dépression possible et probable était respectivement de 28,9 % et 11,9 %. Chez les patients présentant une anxiété possible, le retentissement sur la qualité de vie du psoriasis, évalué par le score DLQI, était plus élevé. Ces patients avaient également tendance à être davantage de sexe féminin. Concernant les patients présentant une dépression possible, ils étaient davantage au chômage ou en invalidité. Le score DLQI était également plus élevé. Cependant, dans ce dernier groupe, ces différences n’étaient pas statistiquement significatives. Conclusion : Le score HADS est un outil de dépistage de l’anxiété et de la dépression pouvant être utilisé en dermatologie. Le dermatologue doit être particulièrement attentif aux patients avec un retentissement important du psoriasis sur leur qualité de vie.

Résumé traduit

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