• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M322
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'obésité est une pathologie très fréquente, touchant 20% de la région Nord- Pas-de-Calais. L'obésité est un facteur de risque avéré de développer des pathologies cardio-vasculaires ou néoplasiques. De nombreuses études ont montré que la pratique de l'activité physique chez des patients obèses tendait à réduire la prévalence de ces pathologies. L'objectif de cette thèse est de montrer si la réalisation de cycles d'initiation à l'activité physique pouvait augmenter la pratique de l'activité physique à moyen terme dans une population d'adultes en surpoids. Méthode : C'était une étude comparative, non randomisée, ouverte et parallèle. Cette thèse comparait 2 groupes issus d'une population d'adultes en surpoids et obèses ayant consulté au réseau PREVAL de Coudekerque-Branche. Le groupe contrôle avait réalisé un entretien motivationnel et le groupe cible avait réalisé un cycle d'activité physique d'une séance hebdomadaire d'1h30 pendant 8 semaines en plus de l'entretien. Tous les patients ayant réalisé le cycle et l'entretien entre le 1er juin 2013 et le 30 juin 2014 ont été inclus rétrospectivement et consécutivement. 84 patients ont intégré le "groupe activité physique" et 61 le "groupe entretien". 1 an après l'entretien ou la fin du cycle, les patients étaient appelés pour connaître la durée de pratique d'activité physique et leur poids. Le critère de jugement principal était la durée de pratique hebdomadaire (en minutes) d'activité physique à 1 an. Le critère de jugement secondaire était le poids à 1 an. Résultats : Les patients ayant réalisé le cycle d'activité physique pratiquaient en moyenne 98,48 minutes d'activité physique supplémentaire par semaine à 1 an comparativement aux patients n'ayant réalisé que l'entretien motivationnel (218,15min v.s 119,67min; p = 7,13e-05). Les patients ayant réalisé le cycle étaient également plus nombreux en proportion à pratiquer une activité physique à 1 an en comparaison aux patients n'ayant réalisé que l'entretien (90,48% v.s 68,85%; p = 0,002). Il n'y avait pas de différence statistiquement significative sur le poids à 1 an entre les patients ayant réalisé le cycle d'activité physique et ceux n'ayant réalisé que l'entretien (96,52kg v.s 98,71kg; p = 0,575). Conclusion : La réalisation de cycles de remise à l'activité physique augmente sensiblement la pratique de l'activité physique à moyen terme dans une population d'adultes en surpoids et obèses au sein du réseau PREVAL de Coudekerque-Branche.

Résumé traduit

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