Titre original :

Radiographie de thorax et bronchiolite aiguë du nourrisson : relevé des pratiques dans un service d’urgence universitaire au CHRU

Mots-clés en français :
  • Bronchiolite aiguë
  • radiographie thoracique
  • urgences
  • nourrisson

  • Bronchiolite oblitérante
  • Thorax
  • Urgences en pédiatrie
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Bronchiolite
  • Bronchiolite
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M315
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2015

Résumé en langue originale

CONTEXTE La bronchiolite aiguë du nourrisson est un motif de consultation fréquent et en augmentation aux urgences. Elle constitue un enjeu de santé publique. La réalisation d’une radiographie de thorax (RxT) est courante. Ses indications sont imprécises et les pratiques variables. La volonté actuelle est d’en limiter la prescription. OBJECTIF Relever les pratiques concernant la réalisation d’une RxT pour bronchiolite aiguë dans un centre d’urgences pédiatriques universitaire au cours d’une saison épidémique. METHODES Etude rétrospective portant sur tout nourrisson de moins de 24 mois ayant consulté aux urgences pédiatriques du CHRU de Lille pour un 1er ou 2ème épisode de bronchiolite aiguë d’octobre 2014 à mars 2015. Les données recueillies à partir des dossiers médicaux informatisés portaient sur les données démographiques, les antécédents, les données cliniques à l’admission, les examens complémentaires réalisés et l’orientation de chaque enfant. RESULTATS Nous avons inclus 478 patients, dont 94% avaient moins d’1 an (âge médian de 4 mois). Le mois de décembre comptait 45% des consultations. Chez 228 patients (47,7%) une RxT était réalisée. On observait une détresse respiratoire sévère chez 62%, des difficultés alimentaires chez 67%, une oxygénothérapie chez 23%. Pour 7% on relevait une fièvre de plus de 48 heures, et pour 11% une asymétrie auscultatoire. Le taux d’hospitalisation était de 51%. Les enfants ayant eu une RxT avaient plus de critères de gravité : plus de détresse respiratoire sévère, de difficultés alimentaires, d’oxygénothérapie, de fièvre de plus de 48 heures, d’asymétrie auscultatoire (p<0.001). Ces patients étaient plus souvent hospitalisés (p<0.001). Parmi les enfants hospitalisés, 71% avaient eu une RxT dont 100% de ceux admis en USI. CONCLUSION La RxT reste fréquemment prescrite aux urgences, principalement en cas de bronchiolite aiguë sévère, de signes de complication mécanique ou infectieuse. Ses difficultés techniques et le risque de mauvaise interprétation imposent de préciser ses indications et le moment de sa réalisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Thumerelle, Caroline

AUTEUR

  • De Langle-Chevalier, Fanny
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