Titre original :

Représentations de la souffrance psychique et du réseau en périnatalité des ostéopathes : enquête auprès de 165 praticiens et revue de la littérature

Mots-clés en français :
  • périnatalité
  • souffrance psychique du bébé
  • dépression post natale
  • ostéopathie
  • réseau

  • Souffrance
  • Maladies psychosomatiques chez le nourrisson
  • Dépression du post-partum
  • Mères et nourrissons
  • Ostéopathie
  • Stress psychologique
  • Dépression du postpartum
  • Relations mère-enfant
  • Médecins ostéopathes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M309
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2015

Résumé en langue originale

Introduction Durant ses premiers mois, le bébé exprime sa souffrance qu’elle soit physique ou psychique essentiellement à travers son corps. C’est aussi une période à risque de dépression post-natale chez les mères, avec des répercussions possibles sur l’état de santé du bébé. En pratique, la souffrance psychique en périnatalité n’est pas facile à repérer. De nos jours, de nombreux parents consultent un ostéopathe pour leur bébé mais nous n’avons pas pour habitude de communiquer avec ces praticiens. Les objectifs de ce travail ont été de déterminer les représentations de la souffrance psychique en périnatalité des ostéopathes et leurs liens avec les réseaux de soins psychiques dans ce domaine. Méthodes Une enquête épidémiologique, transversale, analytique, basée sur un questionnaire en ligne a été menée. Concernant le réseau, nous avons défini une variable « connaissance du réseau de soins psychiques en périnatalité ». Résultats Sur 165 questionnaires analysés, 95,8% des ostéopathes reconnaissent l’éventualité pour un bébé de souffrir psychiquement. 99,4% sont attentifs à l’évaluation de la dimension psychosomatique et interactionnelle des troubles au cours de leurs consultations. 97,6% reconnaissent les liens possibles avec la dépression post-natale. La majorité des praticiens ostéopathes savent identifier les principaux signes évocateurs d’une souffrance psychique au sein d’une dyade maman-bébé, même si la prévalence de la dépression post-natale est surestimée par 73,3% d’entre eux. 51,6% des ostéopathes estiment être régulièrement confrontés à une situation où la dimension psychologique des troubles semble en jeu. Pourtant, seulement 10,9% des praticiens ont déjà entendu parler et savent comment interpeller le réseau de soins psychiques en périnatalité. Cette connaissance du réseau est significativement associée (p<0,05), à un âge compris entre 35 et 50 ans, à un pourcentage croissant de bébés constituant la patientèle et au fait d’exercer l’ostéopathie en complémentarité d’une profession de santé. Conclusion Les ostéopathes tiennent compte de la dimension interactionnelle des troubles qu’un bébé peut présenter. Ils représentent des partenaires qu’il serait intéressant de mieux connaître pour améliorer le repérage de la souffrance psychique en périnatalité. Cependant, les liens entre ostéopathes et réseaux périnataux sont actuellement insuffisants et il serait important de réfléchir à la question du travail partenarial autour des familles.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Schoemaker, Catharina

AUTEUR

  • Bercez-Duez, Anne-Sophie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre