Titre original :

Retard vaccinal chez les nourrissons suivis en pédiatrie libérale : résultats d’une étude nationale

Mots-clés en français :
  • retard vaccinal
  • couverture vaccinale
  • facteurs de risque
  • nourrisson

  • Vaccination
  • Nourrissons
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Calendrier vaccinal
  • Nourrisson
  • Facteurs de risque
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M300
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2015

Résumé en langue originale

Introduction : La notion de retard vaccinal apparait actuellement comme un critère méconnu, pouvant expliquer la persistance de maladies à prévention vaccinale pour lesquelles la couverture vaccinale est élevée. Objectifs: Évaluer la fréquence des retards à la vaccination potentiellement préjudiciables des nourrissons, suivis en cabinet de pédiatrie libérale en France, ainsi que les facteurs associés à ce retard. Méthodes : Une enquête prospective, nationale, d’évaluation du retard vaccinal a été menée dans les cabinets des pédiatres libéraux affiliés à l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA). Chaque pédiatre affilié à l’AFPA devait inclure, un jour donné, 5 enfants âgés de 2 à 24 mois, sur la semaine du 2 au 7 juin 2014. Les données concernant les vaccinations, les caractéristiques de l’enfant et de sa famille, et celles du médecin ont été recueillies. La fréquence et l’importance du retard vaccinal potentiellement préjudiciable ont été déterminées selon un référentiel préétabli. Les raisons de ces retards et les facteurs de risque de retard vaccinal ont été analysés. Résultats : Sur les 443 enfants inclus, 36% présentaient un retard pour la vaccination DTPCHib +/- VHB (retard moyen : 52 jours), 34% pour le vaccin pneumococcique (retard moyen : 56 jours), 32% pour la première injection de ROR (retard moyen : 42 jours) et 57% pour le vaccin méningocoque C (retard moyen : 90 jours). Au total, 47% des enfants présentaient au moins un retard vaccinal potentiellement préjudiciable. Les facteurs de risque de retard vaccinal étaient l’âge élevé de l’enfant (p<10-6), un antécédent d’infection grave chez l’enfant (OR=3,9; IC95% [1,2-14,5]), le mode de garde collectif (OR=1,5 ; IC95% [1,0-2,2]) et l’absence de travail chez la mère (OR=2,1; IC95% [1,1-3,8]). Conclusion: Chez l’enfant de moins de 2 ans, le retard vaccinal est fréquent pour l’ensemble des vaccins étudiés et prédomine sur les vaccins récents. Aux vues de ces résultats, il semble nécessaire d’envisager des actions d’information à un niveau individuel et à plus large échelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Bailly, Anne-Charlotte
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