Titre original :

Evolution du profil étiologique des patients atteints d'ostéoporose masculine entre 1999 et 2014 au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • ostéoporose masculine
  • profil étiologique

  • Ostéoporose
  • Hommes
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Ostéoporose
  • Mâle
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2015LIL2M301
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'ostéoporose masculine est une pathologie encore trop souvent sous-estimée. Elle peut être idiopathique ou le plus souvent secondaire à une pathologie sous-jacente et nécessite un bilan étiologique précis. L'objectif principal de cette étude était d'analyser l'évolution du profil étiologique de l'ostéoporose masculine entre 1999 et 2014 au CHRU de Lille. Méthode : Notre étude était rétrospective descriptive et analytique. Les critères d'inclusion étaient : un T-Score inférieur ou égal à -2.5DS à la hanche ou au rachis lombaire et/ou au moins un antécédent de fracture ostéoporotique. Les données densitométriques, biologiques, cliniques et morphologiques étaient recueillies. Les patients étaient classés selon trois périodes en fonction de l'année du diagnostic : 1999-2005, 2006-2009 et 2010-2014 et selon différents cadres étiologiques d'ostéoporose. Résultats : Nous avons inclus 347 hommes ayant bénéficié d'un bilan d'ostéoporose masculine au CHRU de Lille entre 1999 et 2014. L'âge moyen était de 55,4 ans et l'IMC moyen de 25,08kg/m2. Entre 1999 et 2014, 48,4% des patients présentaient une ostéoporose masculine idiopathique et 51,6% une ostéoporose secondaire. L'hypercorticisme spontané ou induit représentait 9,8% des cas, l'exogénose chronique 8% des cas et l'hypogonadisme spontané ou induit 7,2% des cas. Entre 2006-2009 et 2010-2014, on objectivait une globale stabilité des différents cadres étiologiques. En revanche, entre 1999-2005 et 2006-2014, on retrouvait une diminution significative de l'ostéoporose idiopathique passant de 64,4% à 41,9% (p<0,001) associée à une augmentation significative de la plupart des étiologies d'ostéoporose secondaire dont les plus notables étaient: l'hypercorticisme spontané ou induit (p<0,0005), l'exogénose chronique (p<0,0005), le VIH (p<0,0005) et l'hémochromatose (p=0,0065). Lors des analyses en sous-groupes, on objectivait également une diminution significative du diabète phosphaté mineur lorsque l'on comparait les périodes allant de 1999 à 2005 avec les périodes de 2006 à 2009 (p=0,0183) et de 2010 à 2014 (p=0,0154). Conclusion : L'évolution du profil étiologique des patients atteints d'ostéoporose masculine au sein du CHRU de Lille apparait stable entre 2006 et 2014. On retrouve par contre, entre 1999-2005 et 2006-2014, une diminution significative de l'ostéoporose masculine idiopathique et du diabète phosphaté mineur au profit de l'augmentation de l'ostéoporose secondaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gerot-Legroux, Isabelle

AUTEUR

  • Motte, Marguerite
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