• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M299
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La recherche de la non-opposition du patient en état de mort encéphalique s’avère obligatoire avant toute procédure de prélèvement d’organes et de tissus. La loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique précise qu’elle se fait par l’interrogation du registre national des refus (R.N.R) et demande le témoignage des proches. Cette démarche est menée lors d’un entretien avec une infirmière coordinatrice du don d’organe. L’acceptation au don est conditionnée par de multiples facteurs qu’il convient d’identifier. L’analyse rétrospective des comptes rendu d’entretien doit permettre de mieux cerner les facteurs influençant l’acceptation. Les causes de refus sont également analysées. Patients et méthode : Analyse rétrospective de comptes rendu d’entretien menés durant 3 ans, de 2012 à 2014, soit sur 305 dossiers. Analyse de la population de donneurs potentiels non inscris au R.N.R. Recherche des facteurs influençant l’acceptation et le refus exprimés par les proches. Analyse statistique Les variables quantitatives sont exprimées par une moyenne et un écart type. Les variables qualitatives en nombre et pourcentage. Elles sont comparées avec le test du chi-2 ou le test de Student. Une différence est jugée significative lorsque p < 0.05. Résultats : Les facteurs d’âge du donneur, l’étiologie du décès, l’intervalle entre l’hospitalisation et l’entretien, le nombre de proches, n’induisent pas de différence significative du taux de refus. Le sexe du donneur, le lien de parenté du proche le plus impliqué dans la décision, la connaissance de la position du donneur, la religion déclarée du donneur montrent de nettes différences du taux de refus sans atteindre la significativité sur le plan statistique. La composition de l’équipe menant l’entretien, la présence de la coordinatrice au prélèvement, prennent une part importante dans le positionnement des proches. Conclusion : L’optimisation des conditions encadrant l’entretien avec les proches des patients en état de mort encéphalique repose sur les compétences développées par la coordinatrice au don d’organe et de tissus. Son expérience et son savoir être favorise l’acceptation des proches. La formation des coordinatrices et la prise en compte des éléments influençant le refus dans la communication au public permettrait d’améliorer ce taux actuellement de 34%.

Résumé traduit

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