Titre original :

Etude épidémiologique lors d’une campagne de dépistage, du diabète, de l’hypertension artérielle et de l’obésité androïde à pointe noire, République du Congo en 2014, six ans après celle de 2008

Mots-clés en français :
  • Congo
  • diabetes mellitus
  • hypertension
  • abdominal obesity
  • Africa south of the Sahara
  • Central Africa
  • patient education

  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Diabètes
  • Hypertension artérielle
  • Obésité
  • Diabète
  • Hypertension artérielle
  • Obésité abdominale
  • Prévalence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M297
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Une véritable « épidémie » de maladies cardio-vasculaires s’annonce très prochainement dans les pays en voie de développement. Les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé y sont alarmantes, mais les données épidémiologiques, rares. En République du Congo, il n’existe que peu d’études, dans la population générale, concernant les facteurs de risque en jeu. Les politiques de santé publique sont principalement tournées vers les maladies transmissibles qui y sévissent encore. Méthode : Étude épidémiologique descriptive prospective réalisée en juin 2014, à Pointe Noire, ville de la République du Congo, dans le cadre d’une campagne de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein, chez une population volontaire tout-venant. 1363 individus sont inclus : 234 hommes et 1129 femmes. On recueille la glycémie capillaire à jeun ou non à jeun, la pression artérielle systolique et diastolique, et le périmètre abdominal sur des fiches anonymisées. Les données sont informatisées secondairement, puis étudiées par analyse décisionnelle. Résultats : 87,6% de l’échantillon a entre 25 et 64 ans, la tranche d’âge cible des stratégies de surveillance "STEPwise" de l’Organisation Mondiale de la Santé. Au sein de cette catégorie, on a une prévalence du diabète de 9,80% (n=117), de l’hypertension artérielle de 50,17% (n=599), de l’obésité androïde de 52,85% (n=631) et de l’association des trois facteurs de risque de 4,02% (n=48). Chez la femme, la prévalence de l’obésité androïde est de 56,42% (n=637). Chez les individus atteints d’obésité androïde, la prévalence du diabète est de 11,74%, et celle de l’hypertension artérielle est de 60,33%. Conclusion : Ces données vérifient l’écrasante progression au fil du temps, de l’importance des facteurs de risque cardio-vasculaire que sont principalement le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, et l’obésité androïde. Cette dernière pourrait être le support de « l’épidémie » de maladies cardio-vasculaires qui est à craindre au Congo, comme dans tous les pays en voie de développement subissant la triple transition démographique, épidémiologique et nutritionnelle. Une prévention est nécessaire, par l’éducation du patient et de la société. L’adaptation des politiques de santé publique est en marche en Afrique subsaharienne.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kessy, Guy-Serge

AUTEUR

  • Boutin, Florence
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