Titre original :

Evaluation de la prise en charge de la douleur chez les patients consultant aux urgences du CH Tourcoing et hospitalisés en traumatologie pour intervention chirurgicale

Mots-clés en français :
  • Urgence
  • douleur

  • Douleur -- Évaluation
  • Douleur
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Mesure de la douleur
  • Gestion de la douleur
  • Service hospitalier d'urgences
  • Assurance de la qualité des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M290
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Du fait de la prévalence de la douleur aux urgences, de l’oligoanalgésie et de la volonté d’améliorer la prise en charge du patient douloureux, nous avons étudié la prise en charge de la douleur au sein des urgences du CH Tourcoing. Méthode : Notre étude est une évaluation des pratiques professionnelles réalisée en 3 phases : une évaluation rétrospective de 100 dossiers en 2013, une intervention auprès du personnel soignant du service puis une étude prospective de 100 dossiers en 2015. Nous avons inclus les patients adultes ayant un diagnostic traumatologique avec sanction chirurgicale et évalué la douleur grâce à l’échelle numérique. Résultats : On retrouve chez les patients ayant eu une évaluation de la douleur initiale (n=159), 40.3% (n=64) des évaluations initiales en 2013 contre 59.7% (n=95) en 2015. Pour les patients ayant bénéficié d’une réévaluation (n=78), celle-ci est faite chez 67.9% (n=53) des patients en 2015 pour 32.1% (n=25) en 2013. Sur les dossiers présentant une EN finale (n=73), on retrouve 76.7% (n=56) en 2015 pour 23.3% (n= 17) en 2013. L’EN à l’IAO n’a jamais été réalisé en 2013 et rapporté 19 fois en 2015. Chez les patients ayant bénéficiés d’une immobilisation par attelle ou plâtre (n=48), il y a 60.4% (n=29) des patients immobilisés en 2015 pour 39.6% (n=19) en 2013. Nous avons observé, entre les deux périodes étudiées, une différence significative (p<0.05) concernant l’évaluation de la douleur initiale, à l’IOA et finale ainsi que pour la réévaluation douloureuse et l’introduction d’antalgique. Conclusion : Nous avons constaté, après notre intervention auprès du personnel soignant, une amélioration de la prise en charge de la douleur initiale et finale ainsi que sa réévaluation. L’utilisation du MEOPA et l’immobilisation des fractures restent des points essentiels à améliorer.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Doukhan, Mathieu

AUTEUR

  • Pires, Sarah
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre