Titre original :

IVG sous pilule, une liaison encore trop fréquente : quelles attitudes ont les femmes réalisant une IVG face aux situations potentielles d'échecs les plus fréquentes de la contraception orale ?

Mots-clés en français :
  • IVG
  • pilule contraceptive
  • grossesse

  • Avortement
  • Contraception -- Echecs
  • Avortement provoqué
  • Contraceptifs oraux
  • Enquêtes de santé
  • Comportement en matière de contraception
  • Grossesse non désirée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M283
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre d'IVG en France ne baisse pas. Quand survient une grossesse non prévue donnant lieu à une IVG, 27,3 % des femmes prennent la pilule. La méthode de gestion de la pilule en pratique est indispensable à évaluer pour comprendre ces échecs et les moyens de les éviter. Méthode : Etude prospective, transversale, descriptive, multicentrique. Entre août et novembre 2014, dans les centres d'orthogénie, les femmes ont été interrogées par questionnaire papier, alors qu'elles réalisaient une IVG pour une grossesse débutée sous contraception orale. Résultats : Sur 109 patientes incluses, 71 (65%) présentaient une attitude pouvant entraîner une grossesse non désirée par rapport à la situation d'oubli, 22 (21 %) par rapport à la situation de troubles menstruels, et 18 (17 %) par rapport à la situation de troubles digestifs. 35 (32 %) élevaient un nourrisson, 23 (21 %) avaient eu une IVG deux ans ou moins auparavant. 35 (32 %) avaient déjà eu au moins une grossesse débutée sous contraception orale par le passé. 56 (51 %) avaient déjà demandé un autre moyen de contraception que la pilule à leur médecin, qui était pour 52 (98 % d'entre elles) une méthode de longue durée d'action (DIU, implant, stérilisation). 72 (68 %) souhaitaient adopter une contraception de longue durée d'action après l'IVG, 33 (31 %) souhaitaient reprendre une pilule. Conclusion : L'utilisation courante de la contraception orale est à risque d'entraîner des grossesses non désirées, par le manque d'informations données de la part des médecins et par le manque de recherche d'informations par les femmes. Diminuer de façon significative le nombre d'IVG est un objectif de santé publique. Peut-on espérer diminuer ce nombre en améliorant les connaissances d'utilisation des contraceptifs oraux ou en favorisant les contraceptifs de longue durée d'action (DIU, implants) ? Est-ce que cet objectif de santé publique est réalisable ?

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Hamrit, Julie
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