Titre original :

Le sulfate de magnésium en cas de prématurité : un traitement pour le nouveau-né, initié par l’obstétricien et surveille par l’anesthésiste : mise en application d’un protocole de neuroprotection foetale...

Mots-clés en français :
  • sulfate de magnésium
  • neuroprotection foetale
  • paralysie cérébrale
  • protocole
  • prématurité

  • Infirmité motrice cérébrale
  • Neuroprotecteurs
  • Prématurés -- Maladies
  • Sulfate de magnésium
  • Paralysie cérébrale
  • Neuroprotecteurs
  • Naissance prématurée
  • Sulfate de magnésium
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M279
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2015

Résumé en langue originale

Le sulfate de magnésium en cas de prématurité : un traitement pour le nouveau-né, initié par l’obstétricien et surveillé par l’anesthésiste : mise en application d’un protocole de neuroprotection foetale en cas de naissance avant 33 SA dans une maternité de niveau 3. Résumé : Un cas de paralysie cérébrale (PC) sur 3 est associé à une prématurité. Le Sulfate de Magnésium (MgSO4) administré en cas d’accouchement prématuré imminent a montré son efficacité dans la prévention de la PC. Nous avons mis en place dans notre maternité de niveau 3 un protocole de neuroprotection foetale en cas de naissance attendue dans les 24h, et nous en avons étudié rétrospectivement la mise en application. Les dossiers de 68 patientes ayant accouché entre 24+0 et 33+0 SA, entre le 15 septembre 2015 et le 15 mars 2015, ont été analysés. Le terme moyen d’accouchement était de 28 SA et 4 jours. Dans la majorité des cas, l’accouchement prématuré était spontané (57%). Lorsque la prématurité était induite, l’indication était le plus souvent des anomalies du rythme cardiaque foetal (ARCF), une prééclampsie ou une chorioamniotite. Chez les patientes n’ayant pas reçu de MgSO4, l’accouchement avait tendance à être plus souvent induit pour des ARCF que dans le groupe ayant reçu le MgSO4 (78 vs 45% ; p=0,09). Il y avait également une tendance à une issue néonatale plus favorable dans le groupe «MgSO4 », puisque les décès néonataux y étaient moins fréquents (4% vs 21% p= 0,06). Dix-sept patientes (25%) n’avaient pas reçu de MgSO4, dans 76% des cas par manque de temps (ARCF ou accouchement rapide), 12% du fait d’une contre-indication au MgSO4 ou d’un oubli (12%, 2 patientes). Les effets secondaires bénins étaient rares (6%). Aucun effet secondaire grave n’a été observé. Nous avons donc obtenu une forte adhésion de l’équipe au protocole.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Clouqueur, Elodie

AUTEUR

  • Vignolle-Lecocq, Justine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre