• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2015LIL2M269
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/09/2015

Résumé en langue originale

Le travail est un élément stabilisateur de la vie d’un individu. Il est souvent gratifiant, que ce soit sur le plan pécuniaire ou statutaire. Cependant, il est aussi associé à la douleur, comme une femme qui accouche dont on dit qu’elle est en travail. Les conditions de travail ont beaucoup évolué au cours du siècle dernier, avec de nouvelles organisations scientifiques du travail comme le taylorisme ou le toyotisme mais aussi avec l’introduction des nouvelles technologies depuis quelques décennies. Ces évolutions ont intensifié le rythme de travail, la flexibilité et la polyvalence des salariés au détriment de leur santé mentale. On assiste en parallèle à une diminution de l’autonomie des salariés et à la multiplication des contrôles et des normes de sécurité. Tous ces bouleversements ont accru la fragilité psychique de certains travailleurs, entraînant alors des décompensations psychopathologiques. Le stress professionnel, la dépression, le burn-out sont en passe de devenir les maux du XXIème siècle. Devant ces constats, les politiques tentent de mettre en place une prévention primaire au sein des entreprises. Cependant, elle s’avère difficile à mettre en oeuvre et les directions d’entreprise optent bien souvent pour une politique de prévention secondaire avec des coachs en relaxation... La médecine et le droit tentent également d’appréhender chacun à leur manière la présence de ces risques psychosociaux. En effet, la médecine a reformé les services de santé au travail et développe des consultations de souffrance au travail. Le droit, quant à lui, a introduit l’obligation de santé et de sécurité dans la loi de modernisation sociale. La lutte contre ce problème de santé publique est ainsi engagée.

Résumé traduit

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