Titre original :

Intégrer science et pratique au sein de la recherche en psychothérapie des troubles de personnalité : l’expérience des études intensives de cas de patients borderline dans un réseau national de recherches sur les pratiques psychothérapiques

Mots-clés en français :
  • Trouble de personnalité borderline
  • recherches évaluatives en psychothérapie
  • psychanalyse
  • psychothérapie d’inspiration psychanalytique
  • étude intensive de cas
  • étude naturaliste
  • psychothérapie (étude de processus – résultats)

  • État-limite (psychiatrie)
  • Psychothérapie
  • Psychanalyse
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Trouble de la personnalité limite
  • Psychothérapie analytique
  • Présentations de cas
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M268
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La recherche évaluative des psychothérapies d’inspiration psychanalytique (PIP) fait débat. Peu de PIP spécifiques à un trouble sont reconnues « traitements supportés empiriquement », définis comme efficaces à l’issue d’essais contrôlés randomisés. Or, plusieurs scientifiques et praticiens pointent les limites de tels essais (faibles validité externe et utilité clinique). D’où le développement progressif d’étude de cas unique naturaliste en psychothérapie. Méthode : Le cas d’une patiente avec trouble de personnalité borderline (selon le DSM 4 TR) a été suivi au cours d’une PIP d’un an. La méthode est celle d’une étude intensive de cas intégrée dans un réseau de recherches fondées sur les pratiques psychothérapiques (le RRFPP). Une formulation de cas ainsi que des échelles psychométriques de symptomatologie (Echelle santé maladie ou ESM), de fonctionnement mental (Echelle de Fonctionnement Psychodynamique ou EFP) et d’évaluation du processus psychothérapique (Psychotherapy Process Q-set ou PQS) ont été utilisé de façon longitudinale (à 0, 2, 6, 9, 12 mois) pour mesurer l’efficacité du traitement et analyser les processus de changement. Résultats : L’ESM a montré une amélioration significative au score global (+15 : 50 à 65/100) dont les sous échelles d’autonomie (+15), symptômes (+15), détresse subjective (+12). L’EFP a montré une amélioration modérée au global (+8,1 ; 56,7 à 64,6/100). Les affects anxio-dépressifs restent élevés mais la tolérance aux affects négatifs s’est améliorée (sous échelle EFP : +13 ; 47 à 60/100). Le PQS ressort les items constamment les plus caractéristiques : alliance thérapeutique de qualité, ajustement du thérapeute (empathie), engagement et participation du patient (expression des affects, dans l’introspection, travail sur les relations interpersonnelles). Malgré une psychothérapie bien de type psychodynamique, les techniques d’interprétation du transfert sont peu utilisées au cours du suivi précoce (1 an) de la patiente borderline. Plusieurs apports de ce type d’étude et l’organisation en réseau sont discutés. Sa portée potentielle principale est de permettre de réduire le fossé entre science et pratique dans les psychothérapies.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Thurin, Jean-Michel

AUTEUR

  • Alves de Oliveira, Diogo
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