Titre original :

Evaluation de l’intérêt du profil d’expression immunohistochimique de MUC1, MUC4, MUC5AC, MUC16, mésothéline et p53 dans le diagnostic d’adénocarcinome pancréatique

Mots-clés en français :
  • Adénocarcinome du pancréas
  • mucines
  • MUC1
  • MUC4
  • MUC5AC
  • MUC16 mésothéline
  • p53

  • Pancréas
  • Adénocarcinome
  • Marqueurs tumoraux
  • Mucines
  • Glycoprotéines
  • Protéines p53
  • Tumeurs du pancréas
  • Adénocarcinome
  • Marqueurs biologiques tumoraux
  • Mucines
  • Glycoprotéines membranaires
  • Protéine p53 suppresseur de tumeur
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques
  • Identifiant : 2015LIL2M259
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Le pancréas est un organe difficilement accessible. La cyto-ponction écho guidée per endoscopique est un moyen relativement peu invasif pour obtenir du matériel tumoral lors de tumeur pancréatique. L’inconvénient est que la quantité recueillie est très faible ce qui complique l’analyse anatomo-pathologique préopératoire. La découverte d’un marqueur immunohistochimique spécifique de l’adénocarcinome pancréatique permettrait de simplifier le diagnostic histopathologique. Méthode : Nous avons étudié, sur 55 adénocarcinomes pancréatiques, l’expression protéique de six anticorps MUC1, MUC4, MUC5AC, MUC16, mésothéline et p53 sur le tissu tumoral mais, également, sur les tissus non tumoraux potentiellement présents sur matériel de ponction : les canaux et acini pancréatiques, l’estomac et le duodénum. Nous avons calculé la sensibilité de chaque anticorps pour le diagnostic d’adénocarcinome pancréatique et les spécificités par rapport aux différents tissus non tumoraux testés. Résultats : Mésothéline et p53 étaient les deux anticorps les plus spécifiques vis à vis des tissus non tumoraux testés (100% pour tous les tissus non tumoraux excepté 98% pour les acini pancréatiques avec mésothéline et 98% pour les canaux pancréatiques avec p53). Par contre, leurs sensibilités étaient faibles (76% pour mésothéline et 73% pour p53). Les quatre mucines testés étaient très sensibles mais trop peu spécifique vis à vis des tissus non tumoraux testés. Ce manque de spécificité concernait plusieurs tissus et était redondant entre les différentes mucines. Aucune combinaison de marqueurs n’a permis d’améliorer ces spécificités. En revanche, l’utilisation conjointe de mésothéline et p53 chez un même patient, en prenant en compte une positivité de mésothéline et/ou de p53, permet d’améliorer nettement la sensibilité (96%) tout en conservant une spécificité élevée (100% pour l’estomac et le duodénum et 98% pour les canaux et acini). Conclusion : Dans notre étude, l’utilisation conjointe de mésothéline et p53 chez un même patient permet d’associer une grande sensibilité pour le diagnostic d’adénocarcinome pancréatique et une forte spécificité vis a vis des différents tissus non tumoraux potentiellement présents sur matériel de cyto-ponction. La positivité de mésothéline et/ou p53 permettrait d’apporter un argument supplémentaire en faveur du diagnostic d’adénocarcinome. En revanche, sa négativité n’éliminerait pas le diagnostic. Ce résultat est à intégrer au sein de la démarche diagnostique clinique, biologique, radiologique et anatomo-pathologique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leteurtre, Emmanuelle

AUTEUR

  • Manela, Sandra
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