• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2015LIL2M256
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement chirurgical le plus utilisé pour pallier le déficit neurologique des releveurs du pied est le transfert du tibial postérieur. Notre objectif était d'évaluer son efficacité ainsi que !a survenue d'effets indésirables sur la statique du pied à long terme. Méthode : Dans cette étude rétrospective, deux populations ont été étudiées, une présentant des lésions nerveuses périphériques (population « périphérique ») st une autre victime d'une lésion centrale (population « centrale »). Les principales évaluations pour mesurer l'efficacité du transfert étaient l'amplitude de flexion dorsale active en analytique et à la marche, le taux de sevrage de l'appareillage et un score de satisfaction global (14). Pour l'évaluation des effets indésirables sur 3 statique du pied, une analyse clinique, instrumentale (paropodométrie) et radiographique de la statique du pied a été effectuée. Résultats . Quinze pieds ont. été évalués dans la population « périphérique » et 17 pieds (16 patients, dans la population « centrale ». Le recul moyen étai'. de 7,2 ans.. Dans la population « centrale », on observait une flexion dorsale active chez 8 patients (47%) en analytique avec une position moyenne atteinte de 4,4±8,1°. A la marche, 8 patients (47%) avaient une corsiflexion active visible, avec un arc de mobilité moyen de 5,G±2,7°. 81,8% des patients ont été sevrés de leur appareillage. Le score de satisfaction était en moyenne ce 2,7/4. Sur le plan de la statique, on relevait une tendance au pied creux du côté opéré. I! n'y avait pas de prépondérance de valgus d'arrière-pied, mais on objectivait 1 valgus résiduel. On notait 5 pieds pronatus et 2 pieds supinatus. Dans la population « périphérique », 12 patients (80°/,) présentaient une dorsiflexion active en analytique jusqu'à la position moyenne de 0,5±11,7°. A la marche, on visualisait une dorsiflexion chez 10 patients (66,7%) avec un arc de mobilité de 5,8+1,6°. 100% des patients ont été sevrés de leur appareillage, le score de satisfaction global était en moyenne de 2/4. Sur le plan de la statique, on observait plus de pieds creux du côté opéré. Il n'y avait pas de prépondérance de valgus d'arrière-pied, mais on objectivait 4 varus On notait 1 pied pronatus et 2 pieds supinatus-adductus. Conclusion : Le transfert du tibial postérieur semble donc offrir ces résultats fonctionnels intéressants dans les deux populations, sans entraîner d'effondrement de l'arche médiale du pied.

Résumé traduit

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