Titre original :

Accidents ischémiques transitoires : évaluation des pratiques au CHU de Lille en 2014

Mots-clés en français :
  • AIT
  • évaluation des pratiques
  • urgence diagnostique
  • antiplaquettaires
  • anticoagulants
  • IRM
  • campagne de prévention
  • risque vasculaire
  • éducation des patients

  • Accident ischémique cérébral transitoire
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Soins médicaux -- Qualité -- Contrôle
  • Accident ischémique transitoire
  • Prise en charge de la maladie
  • Assurance de la qualité des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M255
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Les accidents ischémiques transitoires (AIT) représentent un problème de santé publique, car les infarctus cérébraux qui leur font suite surviennent une fois sur deux dans les 72 heures. Plusieurs études de la qualité de la prise en charge des patients ont été faites dans l’unité neurovasculaire (UNV) du CHU de Lille, mais aucune n’a concerné la prise en charge des AIT. Objectif : L'objectif était d'évaluer la qualité de la prise en charge des AIT au CHRU de Lille. Méthode : De manière rétrospective, nous avons identifié tous les patients admis en 2014, pour un diagnostic d'AIT (nouvelle définition) et nous avons évalué leurs caractéristiques et leur prise en charge. Résultats : Parmi les 1352 patients admis dans l’UNV du CHU de Lille en 2014, 134 (9,9%) sont sortis avec un diagnostic d'AIT. Soixante (44,8%) étaient de sexe masculin, l'âge médian était de 66 ans [étendue interquartile 52-79], 65 (48,5%) présentaient des signes moteurs, 13 (9,7%) des signes sensitifs, 41 (30,6%) avaient présenté une symptomatologie de moins de 10 minutes, 49 (36,6%) de 10 à 60 minutes, et 44 (32,8%) de plus de 60 minutes. Trente-deux patients (28,1%) ont fait appel au centre 15, et 79 (68,1%) ont appelé un médecin généraliste ou se sont déplacés à son cabinet. Le délai médian début des signes - admission aux urgences était de 2h15 [1h12-5h02], et le délai admission - imagerie était de 3h17 [1h38-6h00]. Cent vingt-trois patients (91,8%) ont eu une IRM en première intention. Un seul a présenté un infarctus cérébral intra-hospitalier. Cent vingt-sept patients (94,8%) sont rentrés à domicile ; 112 (83,6%) sont sortis sous antiplaquettaires, 22 (16,4%) sous anticoagulants et 105 (78,4%) sous statines. Soixante-douze patients (53,7%) ont été revus en consultation dans les 6 mois. Les symptômes moteurs étaient associés à une admission plus rapide aux urgences, et à un accès plus rapide à l’imagerie et à l’UNV. La durée des symptômes n’influençait pas la prise en charge. Les patients revus en consultation de suivi à 6 mois étaient principalement des patients ayant une cause non identifiée. Conclusion : Notre étude a montré que pour les patients admis au CHU de Lille pour un AIT ont une prise en charge moins rapide que les patients atteints d’AVC et seulement 1 sur 4 fait appel au centre 15. Des campagnes d’éducation pour l’appel au 15 y compris lorsque les symptômes régressent sont nécessaires

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leys, Didier

AUTEUR

  • Houari, Nora
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