Titre original :

Résultats à long terme de l’embolisation veineuse pelvienne dans la prise en charge des varices des membres inférieurs et du syndrome de congestion pelvienne

Mots-clés en français :
  • Embolisation pelvienne
  • syndrome de congestion pelvienne
  • varices
  • veines gonadiques
  • phlébographie pelvienne

  • Pelvis
  • Insuffisance veineuse
  • Membre inférieur
  • Varices
  • Embolisation
  • Phlébographie
  • Pelvis
  • Insuffisance veineuse
  • Membre inférieur
  • Varices
  • Embolisation thérapeutique
  • Phlébographie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2015LIL2M254
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L’insuffisance veineuse pelvienne (IVP) est relativement rare, elle touche la femme jeune et son diagnostic est difficile. L’objectif de cette étude est d’évaluer le bénéfice de l’embolisation par coïls sur le syndrome de congestion pelvienne (SCP) et l’insuffisance veineuse chronique (IVC) des membres inférieurs (MI) d’origine pelvienne. Méthode : Toutes les patientes ayant bénéficié d’une embolisation veineuse pelvienne à l’hôpital de Saint-Philibert entre octobre 2009 et décembre 2014 pour IVP ont été incluses. Le bilan diagnostic comportait une échographie Doppler veineuse pelvienne et des MI, ainsi qu’une phlébographie pelvienne pré-thérapeutique. Les veines gonadiques et iliaques internes pathologiques étaient embolisées sélectivement par des coïls. Les symptômes étaient évalués en pré-thérapeutique, à trois mois et au terme du suivi, par l’échelle visuelle analogique (EVA) pour le SCP et le venous clinical severity score (VCSS) pour l’IVC. Le succès clinique et la récidive ont été étudiés. Résultats : 31 patientes ont été incluses, 12 présentaient un SCP et 28 une IVC des MI d’origine pelvienne. La dose moyenne d’irradiation était de 7703 cGy/cm2 par patiente et 2,8 coïls étaient largués en moyenne par veine cible. Le succès clinique était de 90,9% pour le SCP et l’EVA de la douleur passait de 6,4 ± 2,7 en préopératoire à 1,3 ± 2,6 au terme du suivi (p=0,0039). Tous les symptômes du SCP étaient améliorés suite au traitement en dehors de la dysurie. L’efficacité globale était de 96,4% pour l’IVC et le VCSS diminuait de 7,7 ± 3,4 avant l’embolisation à 1,9 ± 2,3 à la fin du suivi (p<0,0001). Les complications étaient : une extravasation de produit de contraste sans conséquence (n=3), des douleurs pelviennes modérées pour une procédure, aucun cas de migration de coïls. Le geste a échoué chez une patiente présentant un SCP et une patiente a récidivé de ses varices suite à une grossesse. La durée moyenne du suivi était de 31,7 ± 20,6 mois. Conclusion : L’embolisation pelvienne à l’aide de coïls est une technique efficace et sûre dans la prise en charge de l’IVP. Le traitement sélectif des veines pathologiques permettrait de diminuer la dose d’irradiation du petit bassin chez ces femmes jeunes, par rapport à l’embolisation des quatre axes veineux d’emblée. Les patientes présentant des varices des MI d’origine pelvienne doivent être dépistées pour bénéficier de ce geste, avant chirurgie des MI. Les varices vulvaires peuvent orienter ce diagnostic.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Chevalier, Jacques

AUTEUR

  • Tillie-Pansini, Flore
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre