Titre original :

Les freins et l’acceptabilité de la vaccination anti coqueluche et anti grippale chez le personnel soignant en EHPAD

Mots-clés en français :
  • Vaccination
  • coqueluche
  • grippe
  • personnel soignant
  • EHPAD
  • freins

  • Vaccination des personnes âgées
  • Vaccins anticoquelucheux
  • Vaccin antigrippal
  • Maisons de retraite
  • Personnel médical
  • Calendrier vaccinal
  • Vaccins antigrippaux
  • Vaccin coquelucheux
  • Vaccination
  • Résidences pour personnes âgées
  • Attitude du personnel soignant
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M235
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/07/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les soignants possibles vecteurs de circulation et de transmission des infections n’ont pas toujours la couverture vaccinale suffisante. La coqueluche et la grippe sont fréquentes et graves pour les résidents des EHPAD qui sont moins répondeurs aux vaccins. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive multicentrique (700 questionnaires de 19 items) sur les données démographiques, les connaissances sur la coqueluche, la grippe et leur vaccin, auprès du personnel de 11 EHPAD du Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 292 questionnaires analysés retenaient 61% de répondants âgés entre 25 et 45 ans, 88% de femmes, 37% ayant une ancienneté de moins de 5 ans et 50% d’aides-soignants suivis de 23% d’infirmiers. Pour la coqueluche, la couverture vaccinale déclarée (CVD) était de 75%, plus élevée chez les 25-45 ans (p<0,002) et plus faible chez les soignants exerçant depuis plus de 20 ans (p<0,001). 65% des déclarants ont reçu le vaccin par le médecin traitant. 30% refusaient le rappel vaccinal par peur des effets secondaires ou de l’inefficacité du vaccin. 55% savaient que le vaccin était recommandé et 63% qu’il était associé à d’autres valences. La CVD était plus élevée chez les soignants qui pensaient que le vaccin protégeait des complications de la coqueluche (p=0,019). Pour la grippe, la CVD saison 2013-2014 était de 21%, plus élevée chez les médecins (p<0,0001), chez les hommes (p<0,0001) et chez les soignants exerçant depuis plus de 20 ans (p<0,005), plus faible chez les moins de 25 ans (p<0,02). 55% avaient reçu le vaccin par le médecin du travail. Les principaux freins à la vaccination contre la grippe étaient la peur des effets secondaires, l’inefficacité du vaccin et la conviction de la supériorité du vaccin homéopathique. L’intention de reconduire la vaccination la saison suivante était plus élevée chez les personnes ayant reçu le vaccin saisonnier 2013-2014 (p<0,0001). La CVD était plus élevée chez ceux qui pensaient que la grippe pouvait être mortelle (p=0,037) et que les soignants pouvaient transmettre la grippe (p=0,003). Conclusion : Les acquis sur la prévention vaccinale en milieu de soins sont variables mais pas toujours négatifs. Les efforts doivent être poursuivis pour une mise à jour vaccinale précoce dès l’admission des résidents et une CV optimale des soignants. Le médecin du travail et les responsables du personnel ont un rôle majeur dans la promotion et la mise à disposition de la prévention.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ajana, Faïza

AUTEUR

  • Couplez, Capucine
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