Titre original :

Suivi à long terme de la fonction de reproduction des femmes survivantes de cancer au sein de l’observatoire de la fertilité de Lille

Mots-clés en français :
  • Femmes
  • cancer
  • sein
  • lymphome
  • chimiothérapie
  • grossesse
  • fertilité

  • Sein -- Cancer
  • Lymphomes
  • Anticancéreux -- Effets secondaires
  • Fertilité humaine
  • Grossesse
  • Tumeurs du sein
  • Lymphomes
  • Antinéoplasiques
  • Antinéoplasiques
  • Fécondité
  • Grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M222
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2015

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreux protocoles de chimiothérapie sont gonadotoxiques. Ils ont pour conséquence une diminution de la réserve ovarienne plus ou moins importante en fonction de différents paramètres. Le sujet de la fertilité de l’après cancer est devenu un critère essentiel de qualité de vie de ces patientes survivantes grâce à l’amélioration des thérapeutiques. Objectif : Le but est d’étudier d’un point de vue clinique la fertilité des femmes survivantes de cancer du sein ou de lymphomes traités soit par protocole fort (avec agents alkylants) soit par protocole faible. Matériels et méthodes : Etude longitudinale, prospective monocentrique avec recueil de données sous forme de questionnaire et suivi de l’AMH après chimiothérapie de 112 patientes, à plus de 2 ans de la fin de leur chimiothérapie, suivies au sein de l’observatoire de la fertilité du CHRU de Lille entre 2000 et 2012. Résultats : On observait un retour des cycles à moins de 6 mois de la fin de la chimiothérapie pour 70% des patientes avec cancer du sein, pour 57.1% de celles avec lymphome traité par protocole fort, et pour 82.1% de celles avec lymphome traité par protocole faible. A plus de 12 mois, 10.7% des patientes traitées par protocole fort ne retrouvaient toujours pas de cycles. Le délai d’obtention de la première grossesse après traitement était de moins de 6 mois pour 89% des patientes avec cancer du sein, de 95% pour celles traitées par protocole fort, et de 50% pour celles traitées par protocole faible. Le taux d’AMH restait indosable (≤3 pmol/L) à +24 mois de la fin du traitement pour 5% des patientes avec cancer du sein, 46% de celles traitées par protocole fort et 9% de celles traitées par protocole faible. 38% des grossesses de femmes traitées par protocole fort survenaient avec un taux d’AMH indosable. Les taux de grossesse étaient de 80% pour les patientes avec lymphome et de 82% pour celles avec cancer du sein. Les taux de FCS lors des premières grossesses étaient de 71% pour les femmes avec cancer du sein, de 29% pour celles traitées par protocole fort et de 25% pour celles traitées par protocole faible. Conclusion : Notre étude préliminaire apporte une vue d’ensemble de la fertilité après cancer mettant en évidence des taux de grossesses spontanées élevés et ce malgré parfois des taux d’AMH indosables. Nos résultats vont permettre d’améliorer l’information délivrée aux patientes consultant à l’observatoire sur leur chance de grossesse mais aussi d’ajuster nos stratégies de préservation de la fertilité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bruyneel, Aude

AUTEUR

  • Lormier-Collet, Anne
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