Titre original :

Etude d'une cohorte de patients pour lesquels une lymphangite carcinomateuse due à un cancer pulmonaire a été prouvé sur le plan anatomo-pathologique

Mots-clés en français :
  • Cancer pulmonaire non à petites cellules
  • lymphangite carcinomateuse
  • anatomo-pathologie
  • survie
  • facteur pronostique

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Métastases par voie lymphatique
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Métastase lymphatique
  • Lymphangite
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2015LIL2M218
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2015

Résumé en langue originale

Introduction : Le cancer pulmonaire est le plus meurtrier et son taux de survie est de 17% à 5 ans. Cette espérance de vie semble diminuée lorsqu'il se complique de lymphangite carcinomateuse anatomo-pathologique (médiane de 3 à 12 mois). Cependant, les données sur la valeur pronostique de la lymphangite carcinomateuse anatomo-pathologique sont peu nombreuses, particulièrement depuis l'avènement de la chimiothérapie de 3ème génération et des thérapies ciblées. Notre objectif était de décrire la population atteinte de lymphangite carcinomateuse anatomo-pathologique et d'évaluer sa valeur pronostique. Matériels et méthodes : 58 patients atteints de cancer pulmonaire compliqué de lymphangite carcinomateuse anatomo-pathologique suivis de septembre 2003 à novembre 2013 au CHRU de Lille étaient inclus de manière rétrospective ainsi que 270 témoins atteints de cancer pulmonaire de stade IV sans lymphangite anatomopathologique suivis de janvier 2012 à décembre 2014 au CHRU de Lille. Le recueil de données se faisait à partir des dossiers médicaux. On utilisait la méthode de Kaplan Meyer pour réaliser les courbes de survie et celles-ci étaient comparées par le test du Log Rank. Une analyse multivariée de la survie était faite avec le modèle de Cox. Résultats : 97% des cancers pulmonaires compliqués de lymphangite étaient des adénocarcinomes et la majorité étaient de stade IV en raison de métastases intra (76%) et extra thoraciques (62%). Lors du diagnostic, les patients avaient une dyspnée (60%) et une oxygéno-dépendance (34,5%). Les patients du groupe lymphangite avaient un performance status plus altéré (p=0,004), recevaient moins de chimiothérapie et avaient des mutations d'EGFR, d'ALK et de ROS1 plus fréquentes que ceux du groupe contrôle. Dans le groupe lymphangite les médianes de survie globale et depuis le diagnostic de lymphangite étaient de 137 et 132 jours et 60% des décès étaient directement liés à la lymphangite. La survie médiane globale du groupe lymphangite était inférieure à celle du groupe contrôle (137 jours versus 365 jours) et ce y compris après ajustement sur le performance status, le statut mutationnel et la chimiothérapie (p<0,001). Conclusion : La lymphangite carcinomateuse anatomo-pathologique est un facteur de mauvais pronostic, directement responsable du décès du patient dans la majorité des cas.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Stoven, Luc
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre