Titre original :

La déprescription : perceptions, mise en pratique et perspectives des médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Déprescription
  • réévaluation thérapeutique
  • médecine générale

  • Médicaments -- Prescription
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Médecine -- Pratique
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Gestion de la pharmacothérapie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M216
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les différentes affaires médiatiques liées aux médicaments, et publications conduisent les médecins généralistes (MG) à remettre en question leurs prescriptions. Lors d’une consultation de renouvellement, ils peuvent être amenés à déprescrire. Notre objectif était de comprendre comment les MG percevaient la déprescription, et l’intégraient dans leur pratique, dans le but d’améliorer la prise en charge de leurs patients. Méthode : Nous avons réalisé une thèse qualitative par entretiens semi-directifs auprès de MG des agglomérations lilloise et dunkerquoise. Le codage des données a été réalisé grâce au logiciel Nvivo 10. Résultats : 11 entretiens ont été nécessaires pour obtenir la saturation des données. La réévaluation thérapeutique était le point de départ de la déprescription. Les avancées constantes de la médecine, imposent une formation régulière. Pour les MG la déprescription correspondait au retrait des médicaments dangereux, inutiles ou non indiqués, et également des examens complémentaires. Le processus de déprescription nécessitait plusieurs étapes, et donc de temps, qui conditionnaient sa réussite. Différents déterminants ont été objectivés. Chez les MG, une ancienne génération de prescripteurs s’opposait à une jeune génération plus méfiante vis-à-vis du médicament. En parallèle, on assistait à l’arrivée d’un patient, plus actif, demandeur d’explications, s’informant, et qui souhaitait un retour à des thérapies plus naturelles, des alternatives non médicamenteuses. La déprescription permettait d’équilibrer la relation médecin-patient. Le MG y voyait avant tout l’intérêt du patient par la diminution de la iatrogénie avant l’intérêt économique. Pour permettre de la développer, les MG suggéraient des formations avec des études de cas cliniques, une amélioration de la communication entre spécialistes et surtout agir au niveau du patient par son éducation. Conclusion : La déprescription est complexe, elle demande beaucoup de qualités aux MG. En agissant au niveau du patient et du MG, elle s’intègrera naturellement dans les pratiques. Elle donne une réponse à l’enjeu de santé publique, qu’est la surmédicalisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Eeckhout, Gwendoline

AUTEUR

  • Leca, Françoise
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