Titre original :

Les freins à l'utilisation de la classification commune des actes médicaux par les médecins généralistes : étude qualitative par entretiens semi-dirigés dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Classification commune des actes médicaux
  • médecine générale
  • qualitatif

  • Actes médicaux -- Nomenclature
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Honoraires médicaux
  • Régimes de rémunération à l'acte
  • Barème d'honoraires
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M215
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le système de rémunération des médecins généralistes (MG) français, basé sur la tarification à l'acte dépend de 2 nomenclatures. La classification commune des actes médicaux (CCAM), et la nomenclature générale des actes professionnels. La CCAM concerne les actes techniques. Elle est sous utilisée par les MG. Aucune étude n’existait sur le sujet. L’objectif de cette étude était d’explorer les freins à l’utilisation de la CCAM. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de MG du Nord Pas de Calais. Les enregistrements ont été intégralement retranscrits jusqu’à saturation des données vérifiée par deux entretiens supplémentaires. L’analyse thématique des verbatims a été réalisée à l’aide de QSR NVivo 10. Résultats : Le manque de connaissance et de formation initiale sur la CCAM expliquaient principalement sa sous-utilisation. La CCAM permettant de coder les actes techniques, former les médecins aux gestes techniques pour qu'ils se réapproprient ces actes était indispensable. La complexité de la CCAM la rendait inadaptée à la pratique des MG. Développer des outils simplifiant son utilisation était nécessaire. Pour cela, les logiciels médicaux devaient être améliorés. Pour la rendre attractive et mieux prendre en compte la valeur des actes, leur tarif devait être augmenté. Le temps passé à faire un geste était l'élément capital. Par peur de la réaction du patient, certains MG hésitaient à coter leurs actes. Dans la pratique une explication adaptée permettait une acceptation quasi complète des patients. Conclusion : Une majorité de MG était intéressée par le sujet. Les freins étaient multiples mais des solutions existaient pour améliorer l'utilisation de la CCAM. Les intérêts étaient nombreux pour les MG, les patients, et la sécurité sociale. Pour cela, améliorer la formation des étudiants sur la CCAM couplée à celle sur les gestes techniques paraissait indispensable. La CCAM clinique, un temps envisagée, était difficilement réalisable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cunin, Michel

AUTEUR

  • Peltier, Jérémie
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