Titre original :

Fertilité et préoccupations gynécologiques des femmes jeunes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein entre 2003 et 2012

Mots-clés en français :
  • désir de grossesse
  • préservation de la fertilité
  • cancer du sein

  • Sein -- Cancer
  • Fertilité humaine
  • Droit des patients à l'information
  • Fécondité
  • Tumeurs du sein
  • Tumeurs du sein
  • Complications tumorales de la grossesse
  • Information en santé des consommateurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M213
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le recours à la chimiothérapie dans les cancers du sein de la femme jeune est fréquent et les grossesses de plus en plus tardives. Il est fréquent qu'un projet naisse après les traitements. Une information en rapport avec la toxicité gonadique de la chimiothérapie est recommandée et des techniques de préservation de la fertilité ont été créées. Des réticences médicales émanent sur le bienfondé de ces techniques et de la réelle demande des patientes. Nous avons réalisé cette étude afin tenter d'évaluer la disponibilité de l'information et le désir de grossesse des patientes après le cancer Méthode : Etude rétrospective de 2003 à 2012 sur 121 patientes atteintes de cancer du sein avant 40 ans sans récidive. Envoi de questionnaires par courrier. Résultats : 55% des patientes ont répondu au questionnaire. 48,4% déclaraient avoir déjà eu l'information sur l'incidence des traitements sur la fertilité et 65,6% n'avaient pas eu l'information sur la préservation de la fertilité dont 57,1% qui auraient souhaité en être avisées. Ce résultat est à pondérer avec le temps car 83% des patientes en 2011 et 2012 avaient eu l'ensemble des informations. 25% des femmes ont eu un projet de grossesse après le cancer mais seulement 37,5% de celles qui le souhaitaient sont parvenues à avoir au moins 1 enfant. Toutes les patientes qui avaient désiré une grossesse après le cancer, ayant eu l'information sur la préservation de la fertilité, en protocole adjuvant, ont bénéficié de cette technique et l'ont accepté. Dans notre étude 10 patientes sur 16 ne sont pas encore parvenues à avoir un enfant, 4 avaient bénéficié d'une préservation de la fertilité et les autres n'y ont pas eu accès soit par non information soit à cause d'un protocole de traitement néo-adjuvant. Conclusion : L'information sur la préservation de la fertilité semble se généraliser avec le temps mais n'est pas encore systématique et méritent qu'on la développe davantage auprès des jeunes patientes quelle que soit leur parité. Il y a un enjeu majeur pour ses femmes à multiplier les collaborations entre équipes afin de proposer de façon quasi systématique des consultations spécialisées et techniques de préservation de la fertilité, mais aussi d'élargir les possibilités pour les patientes en protocole néo-adjuvant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mailliez, Audrey

AUTEUR

  • Bregegere, Sarah
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