Titre original :

L’activité physique quotidienne est-elle impactée par le niveau de sévérité de l’asthme ?

Mots-clés en français :
  • asthme
  • activité physique quotidienne
  • armband

  • Exercices physiques
  • Asthme
  • Qualité de la vie
  • Activité motrice
  • Asthme
  • Profil d'impact de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2015LIL2M210
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2015

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes, comportant plusieurs niveaux de sévérité et caractérisée par des épisodes fréquents de toux, d’oppression thoracique et de dyspnée sifflante. Beaucoup d’asthmatiques évitent de faire de l’exercice de peur d’exacerber ces symptômes. L’objectif de ce travail était d’évaluer si les asthmatiques sévères avaient un niveau d’activité physique quotidienne (APQ) différent des asthmatiques légers à modérés. MATERIEL ET METHODE : Nous avons comparé différents paramètres d’APQ enregistrés chez des asthmatiques sévères par rapport à ceux enregistrés chez des asthmatiques légers à modérés. L’APQ a été évaluée par accéléromètre de type Armband SenseWear® pendant 5 jours consécutifs dont un weekend. La dépense énergétique totale (DET) était notre critère de jugement principal. Parallèlement, les sujets inclus ont réalisé un test de marche de 6 minutes et rempli des auto-questionnaires pour évaluer leur contrôle de l’asthme (TCA), leur état anxio-dépressif (HAD), leur fatigue (FAS) et leur qualité de vie (AQLQs). RESULTATS : Les 51 sujets asthmatiques inclus ont été répartis en deux groupes : 28 sujets présentant un asthme léger à modéré dans le groupe « asthmatiques modérés » et 23 dans le groupe « asthmatiques sévères ». Il n’existait aucune différence entre les groupes en terme de DET quotidienne : 10845 kJ/j ± 2837 chez les modérés vs 10904 kJ/j ± 2385 chez les sévères ; p=0,94. Les autres paramètres d’APQ étudiés étaient également similaires entre les 2 groupes, à savoir : la durée d’AP>2,5MET, la dépense énergétique active (>2,5MET), le nombre de MET moyens dépensés, la distance quotidienne parcourue, le nombre de pas quotidien, ainsi que les durée d’AP sédentaire, modérée, vigoureuse et très vigoureuse. Le score de qualité de vie (184 ± 6,1 vs 157 ± 8,3 ; p=0,01) était significativement plus bas chez les asthmatiques sévères par rapport aux modérés. CONCLUSION : L’APQ n’est pas impactée par le niveau de sévérité de l’asthme. A niveau similaire d’APQ, les asthmatiques modérés conservent une meilleure qualité de vie que les sévères, même si leur contrôle de l’asthme parait insuffisant au regard des recommandations. Ce manque de contrôle observé chez les asthmatiques modérés peut en partie expliquer l’absence de différence d’APQ entre les groupes. Ainsi, il serait intéressant d’étudier l’impact du contrôle de l’asthme sur l’APQ

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fry, Stéphanie

AUTEUR

  • Hennegrave, Florence
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