Titre original :

Résultats finaux à 1 an pour l’étude intitulée : devenir des patients après un sevrage éthylique hospitalier ou ambulatoire, étude observationnelle portant sur 242 patients à 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an après la fin du sevrage

Mots-clés en français :
  • Suivi
  • sevrage alcool
  • hôpital de jour
  • hospitalisation conventionnelle
  • ambulatoire
  • facteurs de rechute
  • facteurs abstinence

  • Alcoolisme -- Thérapeutique
  • Alcooliques -- Réadaptation
  • Suivi de cohortes de malades
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Alcooliques
  • Hôpitaux de jour
  • Alcoolisme
  • Alcoolisme
  • Continuité des soins
  • Soins ambulatoires
  • Hospitalisation
  • Soins de jour
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M199
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L’alcoolodépendance est un problème de santé publique et est responsable de nombreux décès notamment en France. Après un sevrage institutionnel ou en ambulatoire, le patient peut poursuivre le suivi en hôpital de jour. Peu d’études ont comparé l’hôpital de jour et l’hospitalisation conventionnelle dans la prise en charge des patients alcoolodépendants. Méthode : L’étude est prospective, observationnelle, comparative, multicentrique portant sur 242 patients alcoolodépendants du Nord de la France. Trois groupes ont été étudiés : groupe ambulatoire, hôpital de jour (HDJ) et hospitalisation conventionnelle (HC). Seuls les groupes HC et HDJ ont été comparés entre eux car la population ambulatoire n’est pas la même à l’inclusion. L’objectif principal de l’étude est de connaitre le taux de suivi, de rechute et d’abstinence à 1, 3 et 6 mois et 12 mois et de comparer ces résultats entre les groupes HC et HDJ. Les objectifs secondaires sont la recherche de facteurs de risque de rechute et d’abstinence. Résultats : Le taux de rechute cumulé global à 1 an est de 71,9%. La consommation moyenne d’alcool chez les rechuteurs est de 26,4 US/j. Il n’y a pas de différence significative entre les groupes HC et HDJ à 1 an pour le taux de suivi (45,1% Vs 55,8% p*=0,1665) et de rechute (75,5% Vs 72,5% p*=0,6987). Il existe une tendance à l’abstinence dans le groupe HDJ (12,8% Vs 23,4% p*=0,0627). Dans le groupe ambulatoire, le taux de suivi est de 63,5%, de rechute est de 65,1% et d’abstinence de 30,2%. Deux facteurs de risque de rechute ont été mis en évidence à 1an en analyse multivariée : avoir 2 antécédents de sevrage (OR=5,1 IC95% [1,486-17,604] p*=0,0096) et plus de 5 sevrages antérieurs (OR=5,039 IC95% [1,267-20,036] p*=0,0217). Deux facteurs d’abstinence ont été identifiés : vivre en couple (OR=3,2 IC95% [1,346-7,639] p*=0,0085) et avoir moins de 15 ans lors de la première consommation d’alcool (OR=3,5 IC95% [1,313-9,547] p*=0,0125). Conclusion : A 1 an d’un sevrage éthylique, l’hôpital de jour n’a pas démontré sa supériorité par rapport à l’hospitalisation conventionnelle. Avoir 2 ou plus de 5 sevrages antérieurs est un facteur de risque de rechute significatif. Avoir moins de 15 ans lors du premier verre et vivre en couple sont des facteurs d’abstinence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Urso Baiardo, Laurent

AUTEUR

  • Dubar, Justine
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