Titre original :

Impact pronostique de la description scannographique de la lymphangite carcinomateuse dans le cancer bronchique non à petites cellules de stade IV

Mots-clés en français :
  • Lymphangite carcinomateuse
  • pronostic
  • cancer bronchique non à petites cellules

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Métastases par voie lymphatique
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Scanographie
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Métastase lymphatique
  • Lymphangite
  • Tomodensitométrie
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2015LIL2M194
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La lymphangite carcinomateuse pulmonaire est une entité mal connue qui semble néanmoins affecter défavorablement le pronostic du carcinome bronchique non à petites cellules de stade IV. Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective menée au CHRU de Lille entre janvier 2010 et août 2014. Nous avons fait des analyses descriptives et de survie de patients présentant une lymphangite carcinomateuse scannographique formelle que nous avons comparés avec des groupes « lymphangite possible », et témoins atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules métastatique avec ajustement sur des facteurs pronostiques connus (sexe, âge, histologie, profil moléculaire, chimiothérapie). Résultats : Parmi 533 patients suivis pour un cancer bronchique métastatique, 41 patients (7,7%) étaient classés comme « lymphangite formelle », 61 patients (11,4%) avaient une « lymphangite possible » et les groupes témoins étaient constitués de 66 patients (12,4%) avec une atteinte métastatique M1a et 365 patients (68,5%) avec une atteinte métastatique M 1b, sans lymphangite associée. Le groupe « lymphangite formelle » comprenait plus d'adénocarcinomes que les groupes témoins (p=0,0053) et plus de patients avec une altération moléculaire EGF-R ou ALK (p=0,043). La cause principale de décès du groupe « lymphangite formelle » était la détresse respiratoire aiguë (68,4%). La survie globale et la médiane de survie après diagnostic de lymphangite étaient de 186 et 118 jours. La médiane de survie était inférieure dans le groupe « lymphangite formelle » par rapport au groupe M1b en analyse univariée (238,3 jours [61-280] contre 365,6 jours [99-504], p=0,0016) et après ajustement (p=0,0024). Parmi les patients porteurs d'une lymphangite formelle, ceux contrôlés sous chimiothérapie (répondeurs ou stables après la réévaluation suivant le diagnostic de lymphangite) avaient une meilleure médiane de survie : 303 contre 103 jours (p=0,000014). Les patients présentant une altération moléculaire EGF-R ou ALK avaient également un pronostic plus favorable avec une médiane de survie à 311 contre 126,5 jours (p=0,00031 ). Conclusion : la lymphangite carcinomateuse pulmonaire a donc un impact pronostique majeur dans le cancer bronchique. Sa genèse et son pronostic semblent néanmoins dépendants du profil moléculaire de la tumeur sous-jacente. L'impact pronostique de la lymphangite semble être dû à la chimiosensibilité de la tumeur, l'accès à la chimiothérapie et l'impact sur la fonction pulmonaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Ladam, Benoit
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