Titre original :

Immunothérapie à base de cellules dendritiques autologues couplée à une association imiquimod / cyclophosphamide chez des malades atteints d’un mélanome métastatique

Mots-clés en français :
  • Mélanome
  • immunothérapie
  • cellules dendritiques
  • vaccination
  • imiquimod
  • cyclophosphamide.

  • Mélanome
  • Métastases cutanées
  • Cellules dendritiques
  • Vaccins anticancéreux
  • Imiquimod
  • Cyclophosphamide
  • Mélanome
  • Mélanome
  • Immunothérapie adoptive
  • Cellules dendritiques
  • Vaccins anticancéreux
  • Association thérapeutique
  • Essai clinique de phase II
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2015LIL2M187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge des patients atteints de mélanome métastatique a considérablement évolué ces dernières années avec le développement de thérapies ciblées et d’immunothérapies. L’immunothérapie à base de cellules dendritiques a pour objectif de capitaliser la capacité des cellules dendritiques à diriger les lymphocytes T et NK à devenir des effecteurs antitumoraux capables d’éradiquer les cellules malignes. Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective ouverte de phase II, monocentrique, dans le service de Dermatologie du CHRU de Lille, chez des patients atteints de mélanome métastatique entre mai 2010 et août 2013. Notre travail visait à évaluer l’efficacité d’une immunisation avec des cellules dendritiques autologues de type CD-I3 par injection intra-tumorale au sein de métastases cutanées préalablement traitées par de l’imiquimod topique en association à un traitement par cyclophosphamide chez des patients atteins de mélanome métastatique. Résultats : Cinq patients étaient inclus dans cette étude. Il était observé une réponse partielle, une stabilité de la maladie, une maladie lentement évolutive et deux progressions. La survie moyenne globale était de 29 mois et la survie moyenne sans progression de 7,2 mois. Aucun événement indésirable modéré ou sévère n’était survenu. La diminution des lymphocytes T régulateurs dans le sang périphérique n’était pas corrélée à une meilleure réponse clinique. Le cyclophosphamide ne permettait pas une diminution efficace des lymphocytes T régulateurs. Pour les patients ayant présenté une réponse partielle et une maladie lentement évolutive, une majoration de l’infiltrat lymphocytaire au sein des métastases cutanées était mise en évidence. Conclusion : Malgré les résultats encourageants de ce protocole de vaccination à base de cellules dendritiques, cette technique nécessite d’être améliorée avant de pouvoir être proposée dans l’arsenal thérapeutique du mélanome métastatique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mortier, Laurent

AUTEUR

  • Lepesant, Pauline
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