Titre original :

Le rebond d'acidité gastrique après arrêt d'un traitement par inhibiteur de la pompe à protons : revue de littérature

Mots-clés en français :
  • inhibiteur de la pompe à protons
  • rebond
  • acidité gastrique
  • hypersécrétion

  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Suc gastrique
  • Pompes à protons
  • Mesure de l'acidité gastrique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M189
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis la commercialisation du premier inhibiteur de pompe à protons (IPP) il y a 20 ans, de nombreuses études ont porté sur la présence d'un effet rebond à l'arrêt de ce traitement. Ces études sont hétérogènes et contradictoires : la dernière revue de littérature parue portant sur le rebond d'acidité gastrique date de 2006 et ne permettait pas de conclure sur le sujet. Notre objectif était d'effectuer une revue de littérature actualisée sur l'existence et les caractéristiques de ce rebond d'acidité gastrique à l'arrêt des IPP. Méthode : Nous avons procédé à une revue de littérature sur le rebond d'acidité gastrique, sans exclusion sur le design des études. Les bases de données MEDLINE (PubMed), ISI (Web Of Science) et Google Scholar ont été interrogées en utilisant l'équation suivante : (« inhibitor proton pump » OR omeprazole OR esomeprazole OR lansoprazole OR pantoprazole OR rabeprazole) AND « rebound » AND « acid hypersecretion ». Seules les études comportant une mesure (quelle qu'elle soit) avant et après traitement ont été analysées. Résultats : Sur les 131 publications identifiées, 10 ont été retenues. Le design des études était très hétérogènes. 5 études concluaient à un effet rebond. Parmi les études dont la durée de traitement est inférieure à 4 semaines, aucune n'a mis en évidence d'effet rebond. La colonisation à Helicobacter pylori masquait l'apparition du rebond. Conclusion : La prise quotidienne d'un IPP pendant plus de 4 semaines est susceptible d'engendrer un rebond d'hypersécrétion acide environ 15 jours après arrêt de celui-ci, et d'une durée de quelques jours à plusieurs semaines en fonction de la durée totale du traitement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Dubois, Sébastien
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