Titre original :

Quelle est la prise de poids acceptée a priori au cours d’un sevrage tabagique pour une population majeure suivie en consultation de tabacologie hospitalière ?

Mots-clés en français :
  • Sevrage tabagique
  • préoccupation pondérale
  • IMC
  • prise en charge
  • patients dit « à risque »

  • Tabagisme -- Thérapeutique
  • Prise de poids
  • Sevrage tabagique
  • Arrêt du tabac
  • Prise de poids
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M186
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Les conséquences socio-économiques du tabagisme sont importantes. Les études actuelles déterminent le poids pris par les patients après le sevrage. Pourtant il faut anticiper : la prise de poids maximale acceptable par les patients a priori et un profil dit « à risque » de refumer doivent être définis. Ces derniers doivent permettre une prise en charge rapide et adaptée des patients initiant un sevrage tabagique. Méthode : Il s’agissait d’une étude quantitative, prospective, descriptive et observationnelle. Le questionnaire numéro un était posé lors d’une consultation de tabacologie hospitalière initiant le sevrage tabagique. Il relevait l’âge, le sexe, la motivation, la dépendance, la préoccupation pondérale et l’IMC, les antécédents (IDM et diabète de type 2), une hospitalisation récente (moins de 3 mois), les sevrages antérieurs et leur durée maximale, la catégorie socioprofessionnelle, l’étayage familial et l’initiation d’un éventuel traitement de substitution. Six mois plus tard, les patients étaient recontactés par téléphone. Le questionnaire numéro deux contrôlait le poids objectif et ressenti, le sevrage tabagique, les causes d’un éventuel échec, les RHD et la poursuite ou non d’un traitement. Résultats : La médiane de la prise de poids maximale acceptable était de 4 kg. Les facteurs favorisant la rechute étaient : être une femme (OR : 0,072), avoir une dépendance nicotinique chiffrée forte (OR : 0,758), avoir une motivation chiffrée au sevrage faible (OR : 1,493) et ne pas avoir été hospitalisé récemment (p=0,025). Il existait une corrélation significative entre la prise de poids évoquée comme raison de rechute et la prise de poids maximale acceptable (p=0,007). Il existait une corrélation significative entre la prise de poids évoquée comme raison de rechute et la prise de poids réelle (p=0,010). Il existait une bonne concordance (kappa=0,65) entre la perception subjective de la prise de poids et le poids réel des patients (p<10-3). Conclusion : Le profil de patient est dit « à risque » de refumer si au moins un des critères suivant est positif : être une femme, avoir une dépendance nicotinique forte, avoir une motivation au sevrage faible et/ou ne pas avoir été hospitalisé récemment. Ce profil peut être défini à chaque initiation de sevrage tabagique, en posant un questionnaire rapide reprenant ces critères. Selon le profil, un protocole de soins personnalisé centré sur la prise de poids maximale acceptable est mis en place.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Sannier-Leclerc, Béatrice

AUTEUR

  • Dehecq, Marine
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