Titre original :

Prise en charge du reflux gastro-oesophagien chez les enfants et adolescents polyhandicapés : étude de pratiques

Mots-clés en français :
  • Enfants
  • polyhandicap
  • reflux gastro-oesophagien
  • inhibiteurs de la pompe à proton
  • traitement chirurgical antireflux

  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Polyhandicapés
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Enfants handicapés
  • Prise en charge de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M171
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le reflux gastro-oesophagien (RGO) maladie est fréquent chez les enfants polyhandicapés. Son diagnostic et sa prise en charge sont difficiles dans cette population. L’objectif principal de notre étude était de décrire les pratiques de prise en charge diagnostique et thérapeutique du RGO maladie chez des enfants et adolescents polyhandicapés. Méthode : Notre étude était descriptive, rétrospective, monocentrique. Elle incluait 46 patients âgés de moins de 18 ans, pris en charge en internat au SSR de Vendin-le-Vieil. Les données médicales étaient recueillies à l’aide d’un questionnaire standardisé. Résultats : Tous les patients de l’étude avait un RGO maladie. Le transit oeso-gastro-duodénal était l’examen le plus souvent utilisé pour confirmer le diagnostic de RGO maladie. Les patients ayant un RGO confirmé par au moins un examen complémentaire, avaient statistiquement un nombre plus élevé de symptômes de RGO (p=0,0006), et en particulier plus de symptômes digestifs de RGO (p=0,01) que les patients pour qui le RGO était suspecté. La durée cumulée de traitement antireflux était significativement plus élevée chez les patients pour qui le RGO était prouvé par un examen paraclinique (p=0,003). Au moment du recueil de données, 83% des patients recevaient un traitement médical anti reflux. Un traitement chirurgical antireflux avait été réalisé chez 41% des patients. Le traitement par IPP était repris chez 68% des patients ayant bénéficié d’une cure chirurgicale du reflux. Conclusion : Le traitement par inhibiteurs de la pompe à protons, répond à la prise en charge recommandée par la Haute autorité de santé (traitement de première intention, avant exploration paraclinique). On peut s’interroger sur la meilleure prise en charge thérapeutique possible chez ces enfants, entre un traitement par IPP au long cours et un traitement chirurgical par Nissen de manière précoce. Le traitement médical par IPP semble efficace et bien toléré au long cours. Le traitement chirurgical antireflux supprime la possibilité de reflux mais n’est pas sans risque. Une réévaluation régulière du traitement antireflux utilisé devrait être réalisée de manière systématique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Coopman, Stéphanie

AUTEUR

  • Maximilien-François, Régine
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