Titre original :

Recherche des anticorps anti facteur Willebrand : méthode ELISA en facteur Willebrand recombinant

Mots-clés en français :
  • méthode ELISA
  • facteur Willebrand recombinant
  • anticorps anti facteur Willebrand
  • syndrome de Willebrand acquis
  • maladie de Willebrand de type 3

  • Facteur de von Willebrand
  • ELISA
  • Facteur de von Willebrand
  • Test ELISA
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M151
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte Les anticorps anti Facteur Willebrand (VWF) sont recherchés dans le syndrome de Willebrand acquis (AVWS) et chez les patients atteints de Maladie de Willebrand de type 3 (VWD3). Leur recherche en test Enzyme Linked Immuno Sorbant Assay (ELISA) utilisant le VWF plasmatique (pVWF) comme substrat n’est pas standardisée et est à l’origine de faux positifs chez les sujets de groupe O. Méthode : Détermination des conditions analytiques d’un test ELISA utilisant le VWF recombinant (rVWF) en coating direct comme substrat (concentration optimale de VWF, tampons de dilution pour les échantillons et l’anticorps de révélation). Validation de la méthode avec les conditions analytiques retenues, calcul du seuil de positivité ou cut-off en Différence de Densité Optique (DDO) (moyenne + 3 écarts types) et Densité Optique (DO) (moyenne + 1.645 écarts types) à partir des résultats de 41 sujets sains, calcul de la fidélité intermédiaire et mesure de 50 plasmas de patients, avec test de confirmation pour les plasmas positifs. Résultats : Les conditions analytiques choisies sont : coating à 1U/mL de rVWF, dilutions en tampon Phosphate Buffered Saline et Tween 0.05%. Le cut-off est fixé en DO à 0.220, et à 0.08 en DDO sans différence statistiquement significative entre les sujets sains de groupe O et non O (p=0,9309 et 0.5865 respectivement). La fidélité intermédiaire est très satisfaisante (CV=5.26%). Parmi les 22 plasmas de patients testés, 8 sont positifs, dont 2 patients atteints de VWD3 et 6 patients suspects d’ AVWS (27%) (dont 3 avec une MGUS sous-jacente). Conclusion : Ce test permet de s’affranchir de l’interférence liée aux épitopes de groupes sanguins présents sur le p-VWF, et semble plus sensible. Il apporte un argument de plus au faisceau diagnostique du AVWS, et permet d’adapter les thérapeutiques mises en oeuvre chez les patients ayant développé une alloimmunisation ou une auto-immunisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Caron, Claudine

AUTEUR

  • Paris, Camille
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