Titre original :

Stratégie d’induction d’ovulation pour les patientes en aménorrhée hypothalamique fonctionnelle avec ovaires polykystiques échographiques : pompe à GnRH ou gonadotrophines ?

Mots-clés en français :
  • Aménorrhée hypothalamique fonctionnelle
  • ovaires polykystiques
  • pompe à GnRH
  • gonadotrophines
  • induction d’ovulation

  • Stérilité féminine
  • Aménorrhée
  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Stimulation de l'ovulation
  • Gonadolibérine
  • Gonadotrophines
  • Infertilité féminine
  • Aménorrhée
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Induction d'ovulation
  • Hormone de libération des gonadotrophines
  • Gonadotrophines
  • Pronostic de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M095
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L’efficacité des traitements inducteurs de l’ovulation, chez les patientes en aménorrhée hypothalamique fonctionnelle avec ovaires polykystiques échographiques (« AHF -OPK ») a été peu étudiée dans la littérature, et les résultats restent contradictoires. En dehors de la nécessité absolue d’un soutien de phase lutéale, aucune recommandation n’a été établie pour la stimulation de ce profil de patiente. Le but de cette étude est de comparer les traitements d’induction de l’ovulation chez les patientes « AHF-OPK », à savoir pompe à GnRH versus gonadotrophines, et de déterminer si un traitement semble supérieur à l’autre. Méthode : Analyse rétrospective, de août 2002 à octobre 2014, regroupant 55 patientes diagnostiquées « AHF-OPK ». Etude comparative de 38 patientes (93 cycles) traitées par pompe à GnRH et de 17 patientes (53 cycles) stimulées par gonadotrophines (HMG ou association de FSH et LH recombinantes). Résultats : Les deux groupes sont comparables à l’inclusion et sont principalement définis par une LH et un E2 bas, un IMC faible, un compte des follicules antraux et un taux d’AMH élevés. Les taux d’ovulation sont significativement plus élevés dans le groupe « pompe à GnRH » (78.5% vs 56.6%, p=0.005), et la durée de stimulation y est significativement moins longue (11 jours [7.6-22.7] vs 18 jours [12-33], p<0,001). Les taux d’annulation pour réponses excessives sont significativement plus importants dans le groupe « gonadotrophines » (14% vs 34%, p<0.005). Les taux de grossesses évolutives sont significativement plus importants dans le groupe « pompe à GnRH » que ce soit par cycle initié (26.9% vs 7.6%, p=0,005) ou par patiente (65,8% vs 23,5%, p=0.007). Il n’y a pas de différence significative en termes de fausses couches, grossesses multiples ou grossesses biochimiques. Conclusion : Lors de l’induction simple d’ovulation des femmes « AHF-OPK », l’utilisation de la pompe à GnRH permettrait de meilleures conditions de stimulation ovarienne et des taux de grossesses plus importants, par rapport aux gonadotrophines.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Dumont, Agathe
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