• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M090
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/04/2015

Résumé en langue originale

Contexte : En janvier 2013, une polémique concernant les pilules oestroprogestatives a eu lieu. Un surrisque d’événements thromboemboliques veineux pour les pilules de troisième et quatrième génération a été mis en évidence. L'objectif de ce travail était de déterminer si les femmes étaient conscientes des effets indésirables des pilules avant que la polémique n'ait lieu. Évaluer le retentissement de cette polémique sur la relation médecin généraliste-patiente, et la place qu'occupe désormais les femmes au sein de cette relation. Méthode : Il s'agissait d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de femmes de la région Nord-Pas-de-Calais. Le logiciel d'analyse QSRNVivo10 © a été utilisé pour réaliser le codage ouvert et axial. Résultats : 18 entretiens ont été nécessaires pour atteindre la saturation des données. Certaines femmes avaient pris conscience avec la polémique qu'il existait des effets indésirables aux pilules contraceptives. Toutes n'étaient pas au fait de ces effets indésirables, malgré la polémique. Pour la plupart des femmes interrogées, l'image qu'elles avaient de leur médecin généraliste n'avait pas été modifiée par la polémique. Elles continuaient majoritairement à lui faire confiance. La relation médecin généraliste-patiente était sensiblement la même avant et après la polémique pour toutes les femmes interviewées. Conclusion : La polémique des pilules semblait avoir eu un retentissement très modéré sur les femmes. Seules quelques-unes avaient réalisé que les pilules n'étaient pas dénuées de risques. La relation médecin généraliste-patiente et la place qu'occupaient les femmes au sein de cette relation n'avaient pas été modifiées par cette polémique.

Résumé traduit

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