Titre original :

Surdosage en antalgiques : étude au service d’urgences odontologiques du centre de soins dentaires Abel Caumartin de Lille

Mots-clés en français :
  • Surdosage en antalgique
  • Urgences dentaires

  • Analgésiques
  • Médicaments – Abus
  • Odontalgie
  • Paracétamol
  • Urgences en odontostomatologie
  • Odontalgie
  • Traitement d'urgence
  • Analgésiques
  • Acétaminophène
  • Surdose
  • Langue : Français
  • Discipline : Chirurgie dentaire
  • Identifiant : 2015LIL2C048
  • Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
  • Date de soutenance : 03/09/2015

Résumé en langue originale

La pharmacopée est en constante évolution. En effet, de nouveaux médicaments voient le jour régulièrement tandis que d’autres sont retirés du marché. En moyenne en France, la consommation de médicaments s’élève à 48 boîtes par an et par habitant. Le paracétamol est la spécialité la plus vendue en France en 2013, suivi de l’ibuprofène, de la codéine en association et du tramadol (médicaments PMO et PMF confondus). Les antalgiques sont donc l'objet de la majorité des prescriptions médicamenteuses. Cependant, ces médicaments ne sont pas sans risques. L’objectif de cette étude fut d’évaluer le surdosage en antalgique au sein du service des urgences dentaires du centre de soins Abel Caumartin à Lille en 2014 sur une période de 3 mois. L’étude a inclus les patients consultant aux urgences du centre Abel Caumartin et ayant pris au moins un antalgique au cours des 3 jours précédents la date de la consultation. 321 patients se sont présentés dans le service au court de l’étude. Parmi les 321 patientes s’étant présentés aux urgences, 101 avaient pris des antalgiques et 62% des patients interrogés ont déclaré avoir une EVA supérieure ou égale à 8/10. Parmi les patients interrogés, 6,2% de patient en surdosage. Par ailleurs, nous n’avons pas observé de différences significatives entre les résultats des patients en surdosage et sans surdosage, en ce qui concerne la proportion hommes/femmes, l’âge, le temps depuis lequel le patient a mal le niveau de douleur ou encore le mode d’administration. En outre, 28,9% des patients ont pris 2 à 3 catégories de médicaments et 1/3 des patients en surdosage qui ont pris 2 catégories de médicaments. La molécule la plus fréquemment prise par les patients était le paracétamol. L’association la plus fréquemment retrouvée est le paracétamol associé à un antalgique de palier 2. Nous avons également constaté que 60,8% des patients ont pris leur médicament en automédication. Enfin, le diagnostic le plus fréquemment retrouvé chez les patients interrogés est la pulpite suivie de l’abcès. Chez les patients en surdosage, la pathologie dentaire ayant le plus souvent motivé la consultation est l’abcès suivie de la pulpite. Cette étude a permis de faire un premier état des lieux du surdosage antalgique à Lille. Dans l’absolu, la proportion de patients en surdosage reste assez faible. Néanmoins, l’accessibilité aisée des antalgiques et le risque potentiel en cas de surdosage implique de faire tendre cette proportion vers zéro. Afin de diminuer encore le pourcentage de patients en mésusage antalgique pour cause de douleur dentaire, de nombreuses pistes restent à explorer

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Elsermans, Marie-Anne

AUTEUR

  • Karmouta Latreche, Bayan
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