Titre original :

Impact du parcours de soins sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des syndromes septiques graves

Mots-clés en français :
  • Syndromes septiques graves
  • parcours de soins
  • surviving sepsis campaign

  • Sepsis
  • Choc septique
  • Recommandations pour la pratique clinique
  • Unités de soins intensifs
  • Sepsie
  • Choc septique
  • Prise en charge de la maladie
  • Adhésion aux directives
  • Guide de bonnes pratiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2015LIL2M157
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Le pronostic des patients en sepsis sévère et en choc septique dépend de leur prise en charge initiale, notamment de la précocité diagnostique et de la rapidité des mesures thérapeutiques symptomatiques (amélioration hémodynamique et de la perfusion tissulaire) ou étiologiques (antibiothérapie probabiliste adaptée, contrôle du foyer infectieux). Le suivi des « bundles » de la Surviving Sepsis Campaign est associé à un impact favorable en terme de survie. Le but de l’étude est d’évaluer l’impact du parcours de soins des patients sur l’adhésion à ces mesures diagnostiques et thérapeutiques. Méthodes: Il s’agit d’une étude descriptive, monocentrique, rétrospective et prospective, observationnelle, menée au Centre hospitalier de Lens du 01 décembre 2014 au 01 avril 2015. Résultats: De façon significative, les taux d’adhésion sont significativement moindres chez les patients hospitalisés préalablement dans un service d’hospitalisation conventionnelle (médicale ou chirurgicale) par rapport aux patients hospitalisés après une prise en charge aux urgences ou via le SMUR. Cette différence est significative pour chacun des composants du bundle à H3 à l’exception du délai de remplissage : (Hémocultures à H3 (p=0.001), lactatémie à H3 (p=0.000), Antibiothérapie à H3 (p=0.000)), ainsi que pour le bundle global (p= 0.005). En analyse multivariée, la survie est associée à l’antibiothérapie à H1 (OR = 7,7(0,55-0,645)) dans le groupe SAU et à la réalisation d’hémocultures dans le groupe (OR= 3,313(0,18-1,61)). Conclusion : Il semble fondamental de développer des pistes d’amélioration de la filière de soins pour les patients à risque d’évolution péjorative. Cela passe par un dépistage et des traitements précoces, une meilleure orientation « post-urgences » mais aussi par une meilleure sensibilisation des équipes soignantes médicales et paramédicales des services d’hospitalisation conventionnelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Van Grunderbeeck, Nicolas

AUTEUR

  • Filali, Amel
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