• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Biologie Médicale
• Identifiant : 2015LIL2M154
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 08/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'AMH, sécrétée par les follicules en phase de croissance est utilisée comme marqueur biologique de la réserve ovarienne. En post-chimiothérapie, sa mesure sert à évaluer la récupération de la fonction ovarienne. Néanmoins, les techniques de dosage actuelles ont une sensibilité fonctionnelle médiocre. Méthode : Détermination de la sensibilité fonctionnelle d'une nouvelle trousse de dosage de l'AMH (picoAMH AL-124-i, AnshLabs®) par répétabilité et profil de précision. Etude rétrospective du suivi de l'AMH avant, pendant et jusqu'à un an post-chimiothérapie de 23 patientes traitées par protocole F-E-C-TAXO pour cancer du sein, à l'aide de la méthode EIA AMH/MIS (utilisée en routine au CHRU de Lille) et picoAMH AL-124-i. Evaluation de la corrélation de la cinétique d'AMH sérique post-chimiothérapie et de la reprise des cycles menstruels par les deux méthodes. Résultats : La sensibilité fonctionnelle de la trousse picoAMH AL-124-i par la méthode du profil de précision est de 0.028 pmol/L, très proche de celle annoncée par le constructeur. Quelle que soit la méthode utilisée, les cinétiques d'évolution de l'AMH sont similaires et les taux sériques d'AMH pré-chimiothérapie (AMH 0) ne sont jamais récupérés jusqu'à un an en post-chimiothérapie (p > 0,999). Un taux sérique initial d'AMH 0 élevé (supérieur à la médiane des 23 patientes suivies) semble prédictif d'une meilleure reprise de sécrétion d'AMH en postchimiothérapie, en particulier avec la technique picoAMH AL-124-i (médiane = 13.334 pmol/L). Une valeur d'AMH sérique post-chimiothérapie supérieure aux seuils de 3,15 pmol/L (EIA AMH/MIS) et 0,061 pmol/L (picoAMH) semble corrélée à une reprise de cycles menstruels (VPP = 90%, et VPN = 71%). Conclusion : La trousse picoAMH AL-124-i offre une sensibilité fonctionnelle cent fois meilleure que la technique EIA AMH/MIS permettant de détecter une reprise de sécrétion significative dès 9 mois post-chimiothérapie chez des femmes avec une AMH 0 supérieure à la médiane. Elle offre également d'une meilleure précision de mesure autour du seuil permettant de prédire une reprise de cycle.

Résumé traduit

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